THONART : La lumière est si joyeuse (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

La lumière est si joyeuse,
Là, ce matin,
Qu’elle viendrait lever
Ce petit voile amer
Devant ton sourire.

Je le sais.

Et, ici, mon cœur,
Dans l’attente amère de toi,
S’il embrasse d’autres cœurs,
Comme autant de pâles possibles,

Mon cœur reste une écluse fermée,
Toutes poutrelles levées :
Peu en fuit,
Tout reste à baigner
Cette pierre douce en son sein,
Une pierre que tu as posée
et
Qui reste bouillante de ton soleil…

Patrick THONART


Plus du même…

THONART : La larme de l’Ours l’avait trahi (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

La larme de l’ours l’avait trahi.

Débordée de son œil rougi,
Elle allumait sa joue

De la lueur du feu nourri.

Dans sa caverne, dans son abri,
L’Ours brûlait le sapin inutile,

Et le vent avait compris
Tout le chagrin de son ami.
“Une escarbille, sans doute”,
Disait Martin un peu contrit.

Et le vent avait conté,
La belle Renarde rencontrée,
Tous les fastes et les flambeaux
A chaque fenêtre du château,

Alors que Martin marchait,
Martin marchait dans sa forêt.

Patrick Thonart

  • L’illustration est © Pierre ALECHINSKY, Linolog I (1972)

D’autres du même…

THONART : A la kermesse des notables (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

A la kermesse des notables,
Tout le monde se met à table.
Maître Héron au cou trop fin
Donne du jabot avec entrain.

Mais à la kermesse des nantis,
Plus personne ne sourit
Et les regards sans vie
Se reflètent dans l’argenterie.

Maîtresse Renarde au cœur fourbu
Sent dans sa chair la vie perdue
De Cendrillon qui pleure son dû
Au milieu des polkas de ventrus.

Dans une clairière au ciel trop bas,
L’ours endeuillé fait les cent pas.
Dans une main du crêpe noir,
Dans l’autre, une fleur… Espoir

Patrick Thonart

  • L’illustration est d’Henri EVENEPOEL, La promenade du dimanche au Bois de Boulogne (1899) © La Boverie

D’autres du même…

THONART : Un jour viendra, couleur d’orange (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

Un jour viendra, couleur d’orange…

Appuyé contre son chêne
L’ours éteint sa pipe
Et rentre changer de slip
Lourde est son haleine
Et lourd est son pas

Si un jour ma Reine…
Non, il ne doit pas…

Chaque jour dans sa peine
L’ours à la rivière
Se rince les arrières
Souillés par la frousse
Qu’elle n’arrive pas

Si un jour ma Belle…
Non, il ne doit pas…

C’est mât de misaine
Quand le matin chante
Que l’ours joyeux bande
Et offre son ventre
Où elle peut s’asseoir

Si un jour ma Tendre…
Non, il ne doit pas…

Coudes sur le rocher
L’ours vise la trouée
Où l’herbe est couchée
Là elle est passée
Et elle l’a aimé

Si un jour ma Femelle…
Non, il ne doit pas…

Sombre dans la caverne
L’ours racle son humeur
Une plaie au cœur
Cette airelle crevée
Qui ne se ferme pas

Si un jour mon Aimée…
Non, il ne doit pas…

Si,

Demain, dès l’aube
L’ours va préparer
Chaque matin aux paupières sablées
Chaque moment où elle peut arriver
Chaque instant où il l’entendra
Chaque chant d’oiseau et sa joie
Chaque sourire qu’elle lui donnera
Et tous les demains qu’il lui bâtira
De ses bras

Et l’ours fixe la clairière
En espoir d’amour
Qu’Elle œuvre toujours
A son Joyeux Retour

Chaque jour…

Patrick Thonart


D’autres du même…

THONART : L’Ours titube dans la Forêt (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

L’Ours titube dans la Forêt
Il a les yeux brûlés
Il marche dos à la clairière
Où il l’a vue passer

Poil momifié et ventre sec
Elle s’agitait ivre et malade
De ces baies noires
Trop fermentées

Le cœur à sang il a hurlé
Gueule au zénith il a pleuré
Et chaque larme était une loupe
Que le Soleil a transpercée

Patrick Thonart


D’autres du même…

THONART : L’Ours lève la truffe (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

L’ours lève la truffe
Au vent du matin inquiet

Il sort la langue
Aux odeurs du printemps trompeur

L’hiver a fondu comme sa douleur passée
Et la rivière gonfle des neiges liquides
Comme son corps aujourd’hui palpite
Des sangs nouveaux et de l’appel d’amour

Ce matin la renarde a frôlé
De sa gorge dardée d’aubépine
Son dru pelage tout encore embrumé
Pour que son cœur retrouve racine

Pourtant…

Pourtant l’ours hume le vide
Dans sa caverne, les murs sont éraflés
De ses pattes trop lourdes – lourdes
De son ventre qu’il ne peut laisser chanter

Pourtant l’ours craint le vide
Dans sa clairière, les pierres sont dénudées
Du soleil gris qui les a raclées
Du regard vide des isolés

Pourtant l’ours combat le vide
Dans sa forêt, les troncs l’attendent
Et leurs fûts droits montrent le sens
De la vie droite vers quoi ils tendent

Mais…

Le printemps a menti :
Il n’était pas tout l’été

Alors, mon Amour,
Je marque le pas
Et j’attends le tien
Pour m’apaiser dans ton sein

Patrick Thonart

  • L’illustration est Qui avance de printemps en tout temps vif © Christian Dotremont – Karel Appel (1982)

D’autres du même…

THONART : L’œil de l’Homme est dans le lac (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >
ALECHINSKY Pierre, La mer noire (1988-90) © Musée Granet

L’œil de l’Homme est dans le lac,
ses larmes sont lentes.
La Lune est sur le lac,
elle dit son attente.

Patrick Thonart


Plus de littérature…

THONART : Le matin du Bon Jour (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

Le matin du Bon Jour
Il n’y aura plus rien
Rien que l’ours au soleil
Sur le dos
Et elle
En tendre charrue
Qui creuse le creux de son flanc

Il y aura le pain chaud des peaux cuites
La cannelle au nez
et
Le miel au ventre

Le matin du Bon Jour
Seuls les oiseaux
Raconteront le monde

Le matin du Bon Jour
C’est le lent demain du Soir
Où elle posera sa valise
En souriant

Patrick Thonart

  • L’illustration est © Pierre Alechinsky, Soleil (1950)

D’autres du même…

THONART : L’ours, la renarde et le héron (2014)

Temps de lecture : 2 minutes >

Ayant boité tout l’été,
L’Ours se trouva fort dépourvu,
Quand la Renarde lui apparut.

Rousse de poil et
Rose de muqueuse,
Princesse Goupil n’était pas gueuse.

Belle et menue,
Elle jouait encore au cerceau,
Qu’un grand oiseau la sortit du ruisseau.

Évadée de son terrier,
La belle garçonne n’était pas roulure,
Elle savait goûter une fière allure.

Messire Héron n’en manquait guère.
Lors, quand d’un castel il hérita,
La belle poilue lui emboîta le pas.

A poils et à plumes,
Longtemps, les nuits furent de fête,
Jusqu’à ce que le chœur des grenouilles lui tournèrent la tête.

Sa tête à lui, mais à elle pas,
Dame Renart n’a que faire des batraciens,
Qui, face au grand Butor, s’agitent comme des chiens.

Alors que lui, dans sa superbe,
Piétant noblement dans l’herbe,
Se délectait de chaque croâ, comme il se doit.

On connaît l’échine des renardes,
Qui, devant l’adversité,
Le museau savent baisser, sans s’abaisser.

Mais ces femelles ont le cœur rude
(elles, toutes, si faussement prudes)
Et le malheur elles savent tourner, en un heur qui leur sied.

Lors donc, la Belle vécut,
De Longues-Pattes gérant les écus,
Par là gagnant sa paix, au beau milieu des échassiers.

Face à ce clinquant contrat,
Où la rousse ne perdait pas,
Cupidon, déçu, ne sut que faire et délaissa la belle fermière.

Le héron même le sait,
Il n’est pas de chantante rivière,
Qui d’eau n’ait besoin et qui, sèche, ne livre plus rien.

Il en va ainsi de l’amour qui,
Faute d’être bien arrosé,
Quand s’éteint la fête des corps, s’en vient à sentir la mort.

Or, un jour que la Renarde se promenait,
Aux côtés d’une grenouille qui sans tête coassait,
Elle avisa un Ours bourru qui de vrai amour ne voulait plus.

Le plantigrade était en rade mais,
Perclus de peines de cœur,
Martin n’en voulait pas moins chanter les fleurs.

La roussette en l’entendant,
Ne put qu’avec lui partager le chant,
Et de l’amour sentant l’odeur, elle sentit s’ouvrir le cœur.

Hola, hola, fit la Fée bleue,
Tout ceci n’est qu’histoire de queues,
Et de l’amour où la vie danse, ce n’est ici que l’apparence.

La belle Renarde a son caractère,
Et d’une magique marraine n’a que faire,
Ce qu’elle veut vraiment savoir, c’est là où la mène son devoir.

Pas son devoir de religieuse,
Pas les doctrines de la marieuse,
Mais son devoir envers la vie, celui aussi qu’elle souhaite pour sa fille.

Alors, elle dit à l’Ours d’attendre,
Avec force caresses et baisers tendres :
Un jour, bientôt, elle saura et, peut-être, elle le voudra.

Et voilà Noël pour le Martin,,
Mi-joyeux, mi-chagrin,
Qui ne sait rien de ce que sera demain.

Et voilà Noël pour les châtelains,
Mi-ennuyeux, mi-assassin,
Où la Renarde ne sent plus rien.

La fête est triste, sans âtre au cœur,
Mais l’Ours vivra, il chantera,
Et la belle, rose de rosée, ne pourra que l’entendre l’aimer.

fable préparée par Patrick Thonart

Plus du même auteur…

THONART : Tu as jeté sur moi (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

Tu as jeté sur moi
Le voile de la Tristesse.
Mais quand, face au soleil,
Tu souris de nous deux,
Entre les mailles disjointes,
Je vois briller tes yeux.

Patrick Thonart


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : rédaction et iconographie | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : Maya Deren par © Alexander Hackenschmied.


Plus de littérature…

THONART : Pleurs (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >
DOTREMONT, Christian : Question insidiaire (1978)

De tout ce qui me sera demain
Je ne demande qu’un sein
A ma joue formé
Et de mes larmes baigné

Et je… l’enfant… y pleurerai
Et la femme qui le porte
Je pourrai enfin
Comme un homme
L’aimer


Plus de littérature…

THONART : Bohémien sans répit (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >
DOTREMONT Christian (1922-1979)

Bohémien sans répit,
ma paix ne trouve
qu’entre les cuisses
de la Bourgeoise
qui me subjugue…
de sauvagerie,
dans son lit-cage


Plus de littérature…

THONART : L’ours et la renarde se regardaient (2014)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

L’Ours et la Renarde se regardaient
Et de leurs yeux se caressaient
Une Lune farouche les avait mariés
Et de Tous les Débuts, une graine avait germé

Patrick THONART


Plus du même…

RADIO : La Coulée douce (1984-85)

Temps de lecture : 2 minutes >
La coulée douce © Daniel Mermet

“Durant l’été 1984, l’émission qui débauche les oreilles fit scandale. Une émission érotique sur France Inter ! Lettres et pressions arrivaient de tous les côtés. Un député écrivait au directeur : “Ils ne parlent pas d’amour à l’antenne, ils le font !“. Mais nous avons tenu bon et l’émission fut reconduite l’été suivant. Avec l’INA nous avons retrouvé quelques moments de ces étés pour cette petite rétrospective des émissions de Daniel Mermet qui reçoit le prix de la Scam…”

Ecouter l’émission d’hommage programmée par FRANCEINTER.FR le 21 juin 2013

Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience.

René CHAR

“Brève histoire de la COULÉE DOUCE :

En 1981, avec la fin du monopole et la libération des ondes, des radios libres sont sorties de partout. Bricolées, révolutionnaires, associatives, saugrenues, communautaires, on vit fleurir de l’inouï, c’est-à-dire du jamais ouï. Ce fut une joyeuse pagaille qui démontrait à la fois les possibilités expressives de la radio et sa puissance comme moyen d’émancipation. Toute une génération de passionnés de radio est née de cette libération.
Oh, bien sûr, comme c’était à prévoir, le commercial s’empara très vite du gâteau, les plus gros mangèrent les plus petits, laissant les miettes aux indépendants et aux associatifs. Mais n’empêche qu’il y eût cette révolution des ondes par rapport à laquelle France Inter semblait soudain bien compassée et bien ringarde…”

Source : La Coulée Douce sur LA-BAS.ORG

 

THONART : Quelque part dans la forêt (2011)

Temps de lecture : < 1 minute >

 

Quelque part dans la forêt,
Un ours se lèche une plaie,
Il s’est légèrement blessé le flanc,
Sur un chemin qu’il connaissait pourtant.

Adossé au rocher, il sourit.

C’est au retour de l’amour,
Que, les yeux plein de son miel, à elle,
Il a laissé la branche marquer son aisselle,
Pour toujours…

Patrick Thonart


D’autres du même…

LAWRENCE : textes

Temps de lecture : 3 minutes >

Et il lui sembla qu’elle était comme la mer, toute en sombres vagues s’élevant et se gonflant en une montée puissante jusqu’à ce que, lentement, toute sa masse obscure fût en mouvement et qu’elle devint un océan roulant sa sombre masse muette. Et, tout en bas, au tréfonds d’elle-même, les profondeurs de la mer se séparaient et roulaient de part et d’autre, en longues vagues qui fuyaient au loin, et, toujours, au plus vif d’elle-même, les profondeurs se séparaient et s’en allaient en roulant de chaque côté du centre où le plongeur plongeait doucement, plongeait de plus en plus profond, la touchant de plus en plus bas ; et elle était atteinte de plus en plus profond, de plus en plus profond, et les vagues d’elle-même s’en allaient en roulant vers quelque rivage, la laissant découverte ; et, de plus en plus près, plongeait l’inconnu palpable, et de plus en plus loin roulaient loin d’elle les vagues d’elle-même qui l’abandonnaient, jusqu’à ce que soudain, en une douce et frémissante convulsion, le fluide même de son corps fût touché ; elle se sut touchée ; tout fût consommé ; elle disparut. Elle avait disparu, elle n’était plus, elle était née : une femme.

L’amant de Lady Chatterley (1928)

ISBN 9782070387434

“Le roman le plus connu de D.H. Lawrence. Son succès repose sur l’idée que c’est le chef-d’œuvre de la littérature érotique, l’histoire d’une épouse frustrée, au mari impuissant, et qui trouve l’épanouissement physique dans les bras vigoureux de son garde-chasse. Mais l’importance du livre est dans la peinture d’un choc historique et social qui constitue le monde moderne. Entre la communauté rurale anglaise et le monde industriel, c’est tout le tissu d’un pays qui se déchire. La forêt du roman, où vit Mellors, le garde-chasse, représente le dernier espace de sauvagerie et de liberté ; lady Chatterley l’y retrouve et s’y retrouve, tout en voyant basculer son univers habituel. Ce roman poétique doit être lu comme un mélange de voyage initiatique, de descente aux enfers, comme une grande lamentation sur l’état de l’Angleterre, aux échos bibliques. L’intrigue amoureuse séduit à une première lecture ; mais le roman a une valeur historique et symbolique…” (en savoir plus via GALLIMARD.FR)

ISBN 9782070295968

En 2006, Pascale Ferran (FR) adapte au cinéma une version antérieure du roman (Lady Chatterley et l’homme des bois) dont Jacques MANDELBAUM dira dans LEMONDE.FR (31 octobre 2006) : “La transposition de Pascale Ferran ne tire pas ses qualités du parfum de scandale provoqué, à l’époque, par la charge érotique du roman. Resserré autour de la relation entre les deux amants, le film tient au contraire tout entier dans la manière, admirable, dont est mis en scène leur insensible rapprochement, surmonté le grand écart social, culturel et physique qui fonde la mutuelle attirance de la belle fiévreuse et de la brute suspicieuse. Pour dire le vrai, on aura très rarement vu au cinéma l’amour et le sexe, la réticence et l’abandon, l’attente et la jouissance, le sentiment et la chair aussi bien filmés qu’à travers le lent apprivoisement de cet homme et de cette femme, pour cette raison qu’ils sont manifestement pensés, et donc filmés, ensemble. La beauté primitive et sensuelle qui habite le film, l’attention qu’il porte à la nature et à la matérialité des choses, aux couleurs, aux tons et aux rythmes changeants à travers lesquels se noue et se consomme la rencontre entre ces deux personnages, tout cela contribue à rendre caduques les questions de morale et de pudeur qui se posent ordinairement en la matière…”


Plus d’amour ?

THONART : textes

Temps de lecture : 3 minutes >
Articles publiés
        1. Article-promenade : Wolfgang Amadeus M… (Prologue n° 242, 1991)
        2. L’étrange cas du Docteur Rossini et de Monsieur Gioacchino (Prologue n° 245, 1992)
        3. Pauvre B… (comme Berlioz)(Prologue spécial 25e anniversaire ORW, 1992)
        4. Penderecki : voyage aux frontières de la tradition contemporaine (Prologue n°246, 1992)
        5. Auprès de quelle cour Salman Rushdie pouvait-il déposer les conclusions suivantes, pour que justice soit faite ? (Catalogue de l’expo “Le vent de la Liberté, Welkenraedt, 1994)
        6. WWF : l’acronyme qui ment (blogue de bord wallonica.org, 2014)
        7. Rhapsodie à la courtisane (blogue de bord wallonica.org, 2014)
        8. Encyclopédies et syndrome de la berceuse (blogue de bord wallonica.org, 2015)
        9. Richard GALLIANO au Jazz à Liège (quatremille.be, 2017)
        10. Dee Dee BRIDGEWATER au Jazz à Liège (quatremille.be, 2017)
        11. Festival Home Records à la Cité Miroir (quatremille.be, 2017)
        12. monstre (blogue de bord wallonica.org, 2017)
        13. vanité (article wallonica.org, 2017)
        14. Concert KulturA : Left Lane Cruiser (US) + Renaud Lesire (BE) (quatremille.be, 2017)
        15. Interview exclusive : l’éditeur de wallonica.org nous dit tout… (2019)
        16. Universaux : des mouvements primaires pour mieux lire les rêves ? (wallonica, 2020)
        17. Dieu est mort : c’est vrai, je l’ai vu sur les réseaux sociaux… (wallonica, 2020)
        18. L’existence précède l’essence… et lycée de Versailles (wallonica, 2020)
        19. Développez votre complexité personnelle grâce à wallonica.org (wallonica, 2020)
        20. Doktor Frankenstein et le body-building… (wallonica, 2021)
        21. WAGAMESE : Les étoiles s’éteignent à l’aube (wallonica, 2021)
        22. Culture-HoReCa, même combat : ce que nous en faisons, chez wallonica… (wallonica, 2022)
        23. Suis-je une infox ? (conférence, wallonica, 2022)
        24. Poularde Valentine Thonart : le retour… (chronique, wallonica, 2022)
Contes, dits & fabulettes
        1. La belle histoire de Petite-Fille et du Cœur de Hérisson (2011)
        2. Il était une fois une Méchante Reine… malgré elle (2011)
        3. L’ours, la renarde et le héron (2014)
        4. Le Chêne fait bois amer à celles dont la Mère boit (2014)
        5. Il était plusieurs fois (2014)
        6. Cendrillon et le Diable (2017)
        7. Le doux conte de Jolie-Femme et du Hérisson de cœur (2019)
        8. Souricette et la pétarade à vents (2019)
        9. Tite-Belette et sa pelisse (2019)
Essais & monographies
        1. Tolkien or the Fictitious Compiler (1984)
          1. Acknowledgements
          2. Introduction
          3. Chapter 1 – The Lord of the Rings as more than a Romance
          4. Chapter 2 – The Quest
          5. Chapter 3 – The Sword
          6. Chapter 4 – The Ring
          7. Conclusion
          8. Bibliography & Bibliographical Codes
        2. Être à sa place. Petit guide de survie des vivants dans un monde idéalisé (à paraître)
Paix d’Ours : un recueil de l’attente (poèmes)
        1. Quelque part dans la forêt (2011)
        2. Le matin du Bon Jour (2014)
        3. L’Ours lève la truffe (2014)
        4. L’Ours titube dans la Forêt (2014)
        5. Un jour viendra, couleur d’orange (2014)
        6. A la kermesse des notables (2014)
        7. La larme de l’Ours l’avait trahi (2014)
        8. L’Ours et la Renarde se regardaient (2014)
Autres poèmes & chansons sans musique
        1. L’oeil de l’Homme est dans le lac
        2. Tu as jeté sur moi (2014)
        3. Pleurs (2014)
        4. Bohémien sans répit (2014)
        5. La Lumière est si joyeuse (2014)
        6. Les armoires alignées (2014)
        7. Tu es là, vivante à mon cœur comme l’épousée (2019)
        8. C’est la nuit, c’est le marbre (2019)
        9. Tu es ma rive (2019)
        10. Hier est loin (2019)
Traductions publiées
        1. THYS (dir.) : Le cinéma belge (FLAMMARION, Ludion, La Cinémathèque royale de Belgique, 1999)
        2. van BEURDEN, R. & SHEPARD, S., The Meaning of HACCP in Food Safety Management and the Contribution of Lumac/L’importance des systèmes HACCP dans la gestion de la sécurité alimentaire – La contribution de Lumac (Landgraaf: Perstorp Analytical Lumac, 1995)
        3. JANSSENS L., L’organisation professionnelle des Maîtres-Menuisiers de Bruxelles à travers les âges (catalogue de l’exposition, 1988)
        4. OLIVER M., Jour d’été (poème, wallonica, 2021)
        5. OLIVER M., Printemps (poème, wallonica, 2022)
        6. LEIJNSE E., Laurence Alma Tadema (1865-1940), auteure et rivale de Georgette Leblanc (monographie, FUNDP, 2022).

préparé par Patrick THONART

Illustration de l’article : DOTREMONT C., Par voie d’origine (ca. 1968)


Par où commencer ? Qui ne sait choisir laisse la main au hasard…