SOW, Ousmane (1935-2016)

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L’art ne peut se nourrir que de la paix. L’artiste peut continuer à travailler dans les situations conflictuelles, mais il ne peut pas avoir la prétention d’intéresser les gens à ce qu’il fait.

[MOREEUW.COM] L’artiste Ousmane SOW naît à Dakar en 1935. Ousmane Sow sculpte depuis l’enfance. Par la suite, tout en exerçant le métier de kinésithérapeute, il poursuit sa pratique artistique. A l’âge de 50 ans, Ousmane Sow décide de se consacrer entièrement à la sculpture.

S’attachant à représenter l’homme, Ousmane Sow travaille par séries et s’intéresse aux ethnies d’Afrique puis d’Amérique. Puisant son inspiration aussi bien dans la photographie que dans le cinéma, l’histoire ou l’ethnologie, l’art d’Ousmane Sow retrouve un souffle épique que l’on croyait perdu. Fondamentalement figuratives, témoignant toutefois d’un souci de vérité éloigné de tout réalisme, ses effigies plus grandes que nature sont sculptées sans modèle. Ces figures ont la force des métissages réussis entre l’art de la grande statuaire occidentale et les pratiques rituelles africaines.

Avec l’irruption de ses Nouba au milieu des années 1980, Ousmane Sow replace l’âme au corps de la sculpture, et l’Afrique au cœur de l’Europe. En passant d’un continent à un autre, il rend hommage, dans sa création sur la bataille de Little Big Horn, aux ultimes guerriers d’un même soleil. Des peuplades d’Afrique aux Indiens d’Amérique, il recherche le fluide de ces hommes debout. Comme s’il s’agissait pour lui d’offrir en miroir à ces ethnies nomades, fières et esthètes, cet art sédentaire qui leur fait défaut : la sculpture.

Révélé en 1987 au Centre Culturel Français de Dakar où il présente sa première série sur les lutteurs Nouba, Ousmane Sow expose six ans plus tard, en 1993, à la Dokumenta de Kassel en Allemagne. Puis, en 1995, au Palazzo Grassi, à l’occasion du centenaire de la Biennale de Venise. Son exposition sur le Pont des Arts au printemps 1999 attire plus de trois millions de visiteurs. Son œuvre a également été exposée au Whitney Museum de New York.

Peut-être que certains sont surpris par le volume de mes sculptures et donc par la masse de travail qu’elles peuvent représenter. On nous imagine encore trop souvent sous les cocotiers ! Certains pensent encore que nous ne pouvons pas avoir un langage cohérent et qu’un Africain qui s’exprime clairement est une exception. Nous ne savons pas nous montrer tels que nous sommes réellement. L’image que nous donnons est celle de gens dont on doit avoir pitié, alors que l’Afrique regorge de gens exceptionnels. Il y a une sorte de complexe. C’est un carcan dont nous avons du mal à sortir.

En 1984, Ousmane Sow réalise sa première série de sculptures : les Nouba. En 1988, naissent les Masaï, en 1991 les Zoulou, et en 1993 les Peulh. En 1999, Ousmane Sow réalise la bataille de Little Big Horn, une série de 35 pièces exposées sur le Pont des Arts, exposition qui réunit toutes ses séries.

En 2001, Ousmane Sow confie aux Fonderies de Coubertin et aux Fonderies Susse la réalisation de ses premiers bronzes, réalisés à partir de ses originaux. La même année, il réalise une commande pour le Comité International des Jeux Olympiques, Le coureur sur la ligne de départ, aujourd’hui installé au Musée des Jeux Olympiques à Lausanne.

En 2002, Ousmane Sow crée, à la demande de Médecins du Monde, une sculpture de Victor Hugo pour la Journée du refus de l’exclusion et de la misère. Le bronze de cette sculpture a été commandé par la municipalité de Besançon, ville natale du poète. L’oeuvre a été installée dans cette ville, à l’automne 2003, place des Droits de l’Homme.

Ousmane Sow travaille ensuite à la création de petites sculptures Nouba, et à celle de sculptures monumentales, en hommage aux grands hommes qui marquèrent sa vie. C’est ainsi, que, dans le sillage de Victor Hugo, du Général de Gaulle et de Nelson Mandela, naissent les effigies de Mohamed Ali, de Gandhi, de Martin Luther King et de son propre père.


[MAISONOUSMANESOW.COM] “Avec l’irruption de ses Nouba au milieu des années 80, Ousmane Sow replace l’âme au corps de la sculpture, et l’Afrique au coeur de l’Europe”. Tout est dit dans ces mots d’Emmanuel Daydé, co-commissaire avec Béatrice Soulé de l’exposition d’Ousmane Sow sur le pont des Arts à Paris.

Sa carrière d’artiste fut en effet aussi courte que fulgurante. Mais sans doute doit-on à son passé de sculpteur anonyme et secret, dont il détruisit toute trace, l’éclatante maturité artistique dont firent preuve les œuvres qu’il n’accepta de montrer pour la première fois qu’à l’âge de cinquante ans : les Nouba. Elles furent aussitôt reconnues et sont aujourd’hui emblématiques de son travail. Présentés en 1987 au Centre Culturel Français de Dakar, le Nouba assis et le Nouba debout sont exposés dès 1992 à la Documenta de Kassel, et en 1995 à la Biennale de Venise. Suivra la naissance de trois séries africaines : les Masaï, les Zoulou, et les Peulh.

C’est seulement dix ans plus tard qu’Ousmane Sow entreprend la création de la série Petits Nouba, estimant n’avoir pas abouti la série Nouba de 1984 et souhaitant y ajouter quelques thèmes. Sculptant la plupart du temps des hommes en action, l’artiste fait de la lutte la métaphore et le lieu même de son travail. S’attachant à représenter l’homme, il travaille par séries et s’intéresse aux ethnies d’Afrique puis d’Amérique, et puise son inspiration aussi bien dans la photographie que dans le cinéma, l’histoire ou l’ethnologie. En 1999, à Paris, sur le Pont des Arts, entre le Louvre et l’Académie, s’installent en majesté les séries africaines, mais aussi la Bataille de Little Big Horn qui vient de naître. Un acte fort pour la reconnaissance de son œuvre, mais aussi une fierté pour l’Afrique, ce continent auquel il pense en acceptant la proposition d’entrer sous la Coupole.

Comment Ousmane Sow aurait-il pu imaginer alors que, quatorze ans plus tard, il traverserait le Quai Conti pour faire son entrée à l’Académie des Beaux-Arts ? Et qu’il serait le premier noir à intégrer cette institution, lui qui fit ses début en sculpture à l’école primaire de Rebeuss, et dont la première œuvre fut celle d’un petit marin taillé dans du calcaire et exposée sur l’armoire de l’école. Il ne cessa de sculpter depuis, tout en pratiquant à l’âge adulte son métier de kinésithérapeute, transformant, la nuit ou entre deux clients, ses cabinets successifs en ateliers de sculpture. Y réalisant des films d’animation, avec une caméra Pathé à manivelle, à partir de petites sculptures animées. Il restera hanté jusqu’à son décès par ces sculptures animées sur lesquelles il travaillait les derniers temps avec passion, tournant toujours autour du même visage, celui de l’Empereur fou.

Pour son intronisation à l’Académie des Beaux-Arts, le couturier Azedine Alaïa lui offre la création de son costume, et Ousmane Sow réalise lui même la sculpture du pommeau de son épée : le saut dans le vide, en mémoire du jour où il décida d’arrêter son métier de kinésithérapeute pour se consacrer entièrement à la sculpture. Il avait auparavant sculpté le pommeau de l’épée d’académicien de Jean-Christophe Rufin, représentant Colombe, personnage emblématique de son roman Rouge Brésil.

Entre temps, Ousmane Sow s’essaye à la réalisation de bronzes, qui finit par le passionner, et pour lesquels il trouve une signature personnelle à travers leurs patines parfois très colorées. Plus de soixante bronzes, grands et petits, virent ainsi le jour. Cinq grands bronzes sont installés en France, à Besançon, à Versailles, à Angers, à La Rochelle, bientôt à Paris (Victor Hugo, Le Général de Gaulle, L’homme et l’enfant, Le Guerrier debout, Toussaint Louverture, Couple de lutteurs corps à corps), l’un est installé à Genève (L’Immigré) et un autre à Rabat devant le Musée Mohamed VI (Le guerrier debout), premier bronze dans l’espace public sur le continent africain. Certains font partie de la série des grands hommes, intitulée Merci, qui compte en son sein également Nelson Mandela et le propre père de l’artiste, Moctar Sow. Une autre et plus ancienne effigie de Toussaint Louverture a été acquise par le Museum of African Art de la prestigieuse institution du Smithsonian à Washington.


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Plus d’arts visuels en Wallonie et à Bruxelles…

Traité de Rome (1957)

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Comment en est-on arrivé aux traités de Rome ? Le traité de Rome qui donne naissance à la CEE est directement issu de l’échec des négociations pour relancer l’Europe politique au début des années 1950. Le constat, après la seconde guerre mondiale, est que les nationalismes d’extrême droite et les divisions entre Etats ont conduit à une guerre particulièrement destructrice. Il faut y mettre fin par une union des peuples. C’est une « idée révolutionnaire », souligne alors Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français.

Ce sera en matière économique le projet de CECA de 1950, signé à Paris le 18 avril 1951 et entré en vigueur le 23 juillet 1952, qui met en commun la production d’acier et de charbon de certains pays européens, le charbon et l’acier étant considérés comme les facteurs de la guerre passée. Robert Schuman explique bien son ambition dans une déclaration, le 9 mai 1950, date qui deviendra la fête de l’Europe : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble, elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. »

Mais d’autres projets ont une dimension plus politique et fédérale. Le projet de Communauté européenne de défense (CED), qui prévoyait une armée européenne sous commandement américain et une dimension politique forte avec un projet de communauté européenne politique (article 38 de la CED), échoue avec le rejet français lors d’un vote, le 30 août 1954, par les députés (319 voix contre 264). C’est l’échec d’une vision supranationale (au-dessus des nations) de la communauté européenne.

© amsab.be

Après le rejet de la CED, la construction européenne semblait dans l’impasse. Les partisans de l’Europe, au premier rang desquels le Français Jean Monnet, président de la haute autorité de la CECA, pensent alors qu’il faut avancer sur un terrain moins sensible que le politique et se concentrer sur le domaine économique. Soutenu par le Belge Paul-Henri Spaak, Jean Monnet est favorable à une intégration sectorielle de l’Europe sur le modèle de la CECA en l’élargissant à d’autres énergies, avec la création d’une organisation pour l’énergie atomique à usage civil, et aux transports. [d’après LEMONDE.FR]


Deux traités ont été signés le 25 mars 1957 – le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE) et le traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA ou Euratom). Pour les deux nouvelles Communautés, les décisions étaient prises par le Conseil sur proposition de la Commission. L’Assemblée parlementaire doit être consultée et remettre ses avis au Conseil. L’Assemblée gagne en volume et compte désormais 142 membres. L’Assemblée parlementaire a tenu sa première session l’année suivante, le 19 mars 1958. Les traités de Rome contiennent une disposition spécifique prévoyant l’élection directe des députés (mise en œuvre en 1979). [EUROPARL.EUROPA.EU]


Traité instituant la Communauté économique européenne (traité CEE)

© Fonds Primo
QUEL ÉTAIT L’OBJET DE CE TRAITÉ?

Il a institué la Communauté économique européenne (CEE) qui réunissait six pays (la Belgique, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) pour parvenir à l’intégration et à la croissance économique grâce aux échanges. Il a instauré un marché commun basé sur la libre circulation :

      • des marchandises ;
      • des personnes ;
      • des services ;
      • des capitaux.

Il a été signé parallèlement à un second traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). Le traité de Rome a été modifié à plusieurs reprises, et il est désormais connu sous le nom de “traité sur le fonctionnement de l’Union européenne”.

Les objectifs de la CEE et du marché commun étaient de :

      • transformer les conditions des échanges et de la production sur le territoire des six pays membres ;
      • servir d’étape vers une unification politique plus vaste de l’Europe.

Les signataires ont convenu :

      • d’établir les fondements d’une «union sans cesse plus étroite» entre les peuples européens ;
      • d’assurer, par une action commune, le progrès économique et social de leurs peuples en éliminant les barrières commerciales et autres qui les divisaient ;
      • d’améliorer les conditions de vie et d’emploi de leurs peuples ;
      • de garantir l’équilibre dans les échanges et la loyauté dans la concurrence ;
      • de réduire l’écart économique et social entre les différentes régions de la CEE ;
      • de supprimer progressivement les restrictions aux échanges internationaux grâce à une politique commerciale commune ;
      • de se conformer aux principes de la charte des Nations unies ;
      • de mettre en commun leurs ressources pour maintenir et préserver la paix et la liberté, et d’appeler les autres peuples d’Europe qui partagent cet idéal à s’associer à cet effort.

Le traité :

      • établit un marché commun, dans lequel les pays signataires acceptent d’aligner progressivement leurs politiques économiques ;
      • crée un espace économique unifié instaurant la libre concurrence entre les entreprises. Il pose les bases d’un rapprochement des conditions de commercialisation des produits et des services hormis ceux déjà couverts par les autres traités [Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et Euratom] ;
      • interdit généralement les ententes entre entreprises et les subventions publiques qui sont susceptibles d’affecter le commerce entre les six pays ;
      • associe les pays et territoires d’outre-mer des six membres à ces dispositions et à l’union douanière dans le but de promouvoir leur développement économique et social.

Le traité a aboli les contingents (plafonds pour les importations) et les droits de douane entre ses six signataires. Il a mis en place un tarif douanier extérieur commun pour les importations en provenance de pays non membres de la CEE se substituant aux tarifs précédents des différents États.
L’union douanière s’accompagnait d’une politique commerciale commune. Cette politique, menée au niveau de la CEE et non plus au niveau national, distingue l’union douanière d’une simple association de libre-échange.

Le traité a, dès le départ, établi certaines politiques en tant que politiques communes entre les pays membres, notamment :

      • la politique agricole commune (articles 38 à 47) ;
      • la politique commerciale commune (articles 110 à 116) ;
      • la politique des transports (articles 74 à 84).

Il a permis la création d’autres politiques communes, en cas de nécessité. Après 1972, la CEE a établi une action commune dans les domaines des politiques environnementale, régionale, sociale et industrielle. Ces politiques s’accompagnaient de la création :

      • du Fonds social européen pour améliorer les possibilités d’emploi des travailleurs et relever leur niveau de vie ;
      • de la Banque européenne d’investissement pour faciliter l’expansion économique de la CEE par la création de fonds d’investissement.

Le traité a mis en place des institutions et des mécanismes décisionnels permettant l’expression à la fois des intérêts nationaux et d’une vision commune. Les principales institutions étaient :

Les trois premières institutions sont assistées, au cours du processus de décision, par le Comité économique et social.

Signé le 25 mars 1957, le traité s’est appliqué à partir du 1er janvier 1958.


Convenons encore…

EXTREME-DROITE-EUROPE.BE

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Mieux connaître l’extrême droite pour mieux la combattre : la cavale de Jürgen Conings, terroriste d’extrême droite, et l’invraisemblable mouvement de soutien dont il fait l’objet montrent à quel point le danger de l’extrême droite reste présent. Encore une fois, l’actualité nous rappelle aux réalités. Les récents sondages électoraux également: en Flandre, si nous votions demain, un électeur sur quatre soutiendrait le Vlaams Belang. L’entrisme du fascisme dans les rouages des institutions censées défendre la démocratie (police, armée…) ou l’incarner (Parlements…) est profondément préoccupant.

Le Centre d’Action Laïque et l’une de ses associations constitutives, les Territoires de la Mémoire, ont de tous temps milité pour l’implication citoyenne dans la construction d’une société démocratique garante des droits et libertés fondamentales. Combattre l’extrême droite et résister aux dangers et à la propagation des idées liberticides passe notamment par le travail de Mémoire, pour éviter de reproduire les erreurs commises dans le passé, pour comprendre et décoder le monde qui nous entoure. Mais les deux associations appellent aussi à la vigilance et à la résistance. Et il y a urgence.

Afin de conscientiser à l’ampleur que prend l’extrême droite chez nous comme ailleurs en Europe, le Centre d’Action Laïque et les Territoires de la Mémoire ont conjointement développé un site internet didactique pour faire l’état des lieux de l’extrême-droite en Europe (extreme-droite-europe.be). Il s’agit en effet d’inviter chacun à mieux connaître l’extrême droite pour mieux la combattre.

Les projets d’extrême-droite comportent trois caractéristiques clés simultanées: l’inégalité, le nationalisme, et le radicalisme. Cette grille d’analyse simple et éprouvée sert à évaluer le niveau liberticide d’un discours politique.

Ce site, qui sera réactualisé régulièrement en fonction des évolutions politiques en Europe, offre aussi des pistes pour résister et agir, notamment en arborant le Triangle Rouge. Le Triangle Rouge est le symbole de la résistance aux idées qui menacent les libertés fondamentales depuis de nombreuses années. Porté sous forme d’un pin’s, il permet à chacun de rappeler discrètement que la plupart des citoyens refusent de céder aux idées haineuses, racistes, sexistes ou liberticides.”

d’après le communiqué de presse du Centre d’Action Laïque

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Vivons ensemble le contrat social :

GAG : Brexit

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© The Economist



Rions un brin…

Une vision humaniste pour l’Europe

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L’Union européenne vient de fêter ses 60 ans. L’occasion pour la Fédération Humaniste Européenne (FHE) de proposer sa « vision humaniste pour l’Europe »: une perspective confiante, optimiste et solidaire. Une vision qui doit permettre à l’Union européenne de venir à bout des nombreux défis auxquels elle fait face actuellement. Une vision qui doit aussi lui permettre de sauvegarder son modèle basé sur l’État providence et le service public. Une vision enfin qui lui permet de se projeter avec ambition vers l’avenir.

Des valeurs humanistes essentielles

Liberté, égalité, solidarité, respect de la dignité humaine, recours à l’argumentation rationnelle, au dialogue et au débat, mais aussi devoir de garantir un avenir durable pour les générations futures: la vision pour l’Europe proposée par la FHE est résolument humaniste.

Les grandes lignes de la Vision humaniste pour l’Europe proposée par le FHE:
  • La laïcité: la meilleure garantie de la coexistence harmonieuse de toutes les conceptions de la vie ;
  • Aucune concession sur l’Etat de Droit et les Droits Humains ;
  • L’éducation est le fondement de la pensée critique ainsi qu’un élément vital de la démocratie ;
  • La science comme meilleure arme pour faire face aux défis du monde d’aujourd’hui et de demain ;
  • Solidarité et humanité pour une vision de long terme pour l’asile et l’immigration ;
  • L’Union européenne a plus que jamais besoin d’une vision politique commune.

Lire la suite sur le site du Centre d’Action Laïque (07 avril 2017)