7. Viser l’action

ACTIONS. S’engager, c’est plus agir que discourir. Chez nous aussi. Vous l’avez lu, nous voulons avant tout animer, activer la curiosité des internautes envers les richesses de Wallonie et de Bruxelles. Au mouvement de capture par lequel nous drainons l’attention de nos visiteurs, répond celui par lequel nous distribuons les informations, les liens et les vertus des savoirs wallons auprès de nos curieux (même d’un jour), assurant ainsi leur promotion. Nous sommes toujours prêts à mutualiser notre initiative avec des partenaires ou des émules également sensibles à l’intérêt public. Qu’il s’agisse de sauvegarder notre patrimoine, de soutenir le travail de mémoire ou de susciter la découverte de nouveaux savoirs enthousiasmants, notre approche est dans la droite ligne des préoccupations de l’éducation permanente : nos visiteurs doivent ressortir de leur expérience wallonica plus instruits, certes, mais surtout plus critiques et aptes à un débat éclairé sur le monde actuel, qui n’est pas toujours sans surprise. Hors de la Tribune libre, vous ne trouverez aucun contenu qui n’invite également à la réflexion critique, dans le respect absolu de la liberté de conscience. Il ne tient qu’à nous tous que cela ne devienne pas un luxe…

6. Assurer la promotion

VITRINE. La vocation promotionnelle de wallonica.org vise à provoquer la rencontre entre les internautes de toute la Francophonie et les savoirs issus de Wallonie et de Bruxelles. Lorsque ces savoirs sont déjà généreusement documentés par d’autres sites documentaires, nous captons l’attention des visiteurs pour la rediriger vers ceux-ci : nous fonctionnons comme “marchepied” vers leur travail. Ce faisant, nous nous concentrons sur la promotion d’intérêt public, qu’il s’agisse de la Boutique, des initiatives ou des événements que nous relayons. A cette fin, tous les coups sont permis et nous utilisons des dispositifs qui sont d’ordinaire l’apanage des sites commerciaux : un référencement efficace qui nous place dans les premières réponses des grands moteurs de recherche, une présence active sur les réseaux sociaux traditionnels, de FaceBook à LinkedIn, en passant par Twitter, sans omettre la communication directe avec nos réseaux dits “captifs” (les nôtres et ceux de nos partenaires) et la participation -physique et virtuelle- à des initiatives proches de notre engagement encyclopédique…

5. Relier et réseauter

RESEAU. Limiter la description de wallonica.org à “un point nodal du web situé au cœur du réseau des sites documentaires wallons et bruxellois“, ce serait passer à côté d’un autre réseau, humain celui-là. Depuis plus de 20 ans, la publication de l’encyclopédie wallonica est le résultat d’un formidable réseautage entre l’équipe interne, nos auteurs ou nos rabatteurs de contenus, nos partenaires, nos soutiens officiels (pour en savoir plus, consultez notre Livre d’Or). Qui plus est, il y aussi les projets documentaires partagés avec d’autres initiatives, qu’il s’agisse de publier les notices descriptives des œuvres empruntables à l’Artothèque des Chiroux de Liège, de partager les textes des conférences de la CHiCC et de faire la promotion de celles-ci ou de sauver de l’oubli des fonds documentaires exemplaires et touffus comme le Fonds Primo. Documenter et animer les savoirs wallons est un travail nécessaire que nous ne pourrions réaliser seuls : l’union fait la force, qu’ils disaient…

4. Editer avec méthode

MÉTHODOLOGIE. Maintenir cette “réseaugraphie“, comme disent les Québécois, et garantir “cohérence & cohésion” pour tous les contenus du Carré wallonica implique le respect d’une méthodologie partagée, qui va de la définition de la veille à la publication finale, suivie de sa promotion via différents canaux, en passant par la sélection des illustrations (iconographie). Les publications sont de trois types différents : les articles originaux de nos auteurs, les articles compilés au départ de différentes source et les contenus partagés tels quels, avec renvoi vers l’original en ligne. Tous sont néanmoins catégorisés de la même manière et marqués avec les mêmes mots-clefs (les “métadonnées”, parmi lesquelles la mention “WB” nous permet de proposer un index Wallonie-Bruxelles spécifique). Notre travail d’édition est donc entièrement contrôlé, puisque réalisé par l’équipe interne. Pas de web 2.0 chez nous : nous ne pourrions garantir la fiabilité des contenus de wallonica.org. Partant, nous avons établi une charte de qualité en sept points, “hors de laquelle, point de salut”…

3. Structurer les savoirs

STRUCTURE. Magie de l’hypertexte (co-inventé dans les années ’90 par le Belge Robert Caillau), qui permet de mettre en réseau les savoirs via les hyperliens sur lesquels vous cliquez, à l’intérieur d’un site comme entre sites différents. C’est ainsi que wallonica.org apparaît comme un précipité des savoirs wallons : chaque article de wallonica.org accueille un florilège de liens vers d’autres sites documentaires wallons et bruxellois. Parallèlement, chaque article est relié aux trois autres sites internes du Carré wallonica : les ressources téléchargeables de la Documenta, les fiches de lieux remarquables du Topoguide ou les produits de la Boutique. Au sein du blog, le Kiosque propose différents services, tous “hyperliés” à des articles de l’encyclopédie : l’agenda, la tribune libre, les magazines, la revue de presse et le portfolio des initiatives d’intérêt public. Et pour les débutants curieux, notre sélection des Incontournables permet de commencer par le meilleur de nos contenus (selon nous). Nos collègues du réseau Jaucourt (futur réseau des centres d’édition de wallonica.org) pourront également trouver réponse à leurs questions techniques et éditoriales dans notre base de connaissances : plus de 20 ans d’expérience, ça se partage…

2. Publier un blog

BLOG. wallonica.org, c’est un blog, tout le contraire d’un site statique et définitif : nos publications sont régulières (en moyenne 5 articles par semaine), au fil des trouvailles de l’équipe, de l’inspiration de nos auteurs, de la revue de presse ou de l’agenda culturel. Chaque semaine, une infolettre propose les derniers parus à nos abonnés (il n’y a pas d’autre sollicitation de notre part auprès de nos membres). Et, pendant qu’ils découvrent nos dernières pépites, nous en cherchons d’autres via notre veille thématique, lors de rencontres avec d’autres initiatives d’intérêt public ou dans les magazines qui mènent des combats parallèles au nôtre… ou pas. Mais alors, comment un blog encyclopédique fait-il la différence avec d’autres blogs de qualité ? Justement, parce qu’il est encyclopédique, répondrait La Palice : chaque information d’actualité est éditée au sein d’un réseau d’articles pérennes, reliés par des hyperliens, des catégories originales et des mots-clefs qui invitent à la navigation…

1. Editer une encyclopédie

ENCYCLOPEDIE. Découvrir puis naviguer dans wallonica.org, c’est vivre une expérience encyclopédique. “Joli”, me direz-vous, mais pour quoi faire ? Pour réaliser combien les savoirs –tous les savoirs- sont reliés entre eux, racontent le monde… et nous-mêmes ; combien leur accumulation n’est rien, si nous ne les faisons pas nôtres en les “travaillant.” Manger le monde est un délice pour les curieux ! C’est là tout l’humanisme de l’hyperlien (Dufresne) qui, au fil des clics, permet la sérendipité, la découverte fortuite de trésors qui nous construisent, qui nous permettent de devenir plus autonomes, plus critiques, plus responsables et prêts au vrai débat, loin du “comptoir du café du commerce”. Les Lumières ne s’y sont pas trompés, qui ont accompagné l’initiative de la bande à Diderot ; tout comme, plus récemment, le gouvernement québécois a soutenu celle de la bande à Dufresne. Vous le constaterez par vous-mêmes : wallonica.org, contrairement à ses illustres prédécesseurs, ne vise pas l’exhaustivité dans ses contenus mais suscite et anime le travail de découverte et d’appropriation des savoirs. wallonica.org, c’est votre salle de gym sans frontières, votre promenade de printemps : d’un clic curieux à l’autre, vous goûtez de nouveaux savoirs wallons et bruxellois, mêlés à des références issues de toute la Francophonie, vous les digérez et vous améliorez votre capacité à vous sentir délicieusement humains. Cerise sur le gâteau : wallonica.org se donne aussi la mission d’être le conservatoire de trésors perdus, exhumés pour vos beaux yeux, d’ouvrages hors édition et ou de textes sauvés des souris. L’expérience encyclopédique, c’est s’approprier activement un héritage vivant…