“Obliger les individus à travailler de 9 à 17 heures est contre-productif, voire néfaste pour leur santé. Connaître son horloge génétique et respecter le rythme des saisons permet de mieux vivre et travailler.
Les rythmes de travail sont-ils adaptés à nos besoins corporels? Au cours d’une intervention au British Science Festival, Paul Kelley a récemment comparé le rythme d’une journée de travail standard (9h-17h) à de la «torture». Pour ce professeur en neurosciences et spécialiste du sommeil, nous vivons dans une société qui nous prive de sommeil et qui ne respecte pas nos rythmes biologiques. «Les adultes de moins de 55 ans ne devraient pas débuter leur journée avant 10 heures», a-t-il affirmé. Outre les conséquences désastreuses sur la productivité, l’humeur et la mémoire, aller à l’encontre de son horloge interne rendrait irritable, anxieux et augmenterait les niveaux de stress. La prise de poids, l’hypertension et des problèmes de foie et de cœur feraient également partie des symptômes. Ce cortège de maux serait pourtant facilement évitable et traitable si le début du travail quotidien était repoussé de quelques heures, a assuré Paul Kelley…”
Lire la suite de l’article d’Amanda CASTILLO sur LETEMPS.CH (16 juin 2016)
Plus de presse…
- Le film « Barbie » est-il vraiment féministe ?
- THONART : Festival Home Records à la Cité Miroir (avec quatremille.be, 2017)
- Face au sexisme, revoir l’éducation des garçons
- GODELIER : Jamais et nulle part la famille n’a été le fondement de la société
- FREUNDLICH, Otto : l’abstraction au service de la paix
- Alcool : c’est quoi le binge drinking ? comment savoir si on est concerné ?
- L’interstitium, le potentiel 80e organe du corps humain… et le plus grand
- LE BRETON : Avec les smartphones, la conversation en péril ?
- Mitiku Belachew, le seigneur de l’anneau
- GAMBLIN : Mon climat (2015)
- Et si les réseaux sociaux devenaient une chance pour nos démocraties ?