Si la fête du travail a lieu le 1er mai, c’est à cause de mouvements ouvriers qui eurent lieu aux Etats-Unis en 1884. C’est peut-être aux Etats-Unis qu’il faut aller dénicher les nouvelles formes d’aliénation… Et chez Uber en particulier. Parce que si le terme d’ubérisation est désormais passé dans la langue pour désigner cette économie des plateformes qui mettent en lien directement des clients et des travailleurs indépendants, il va sans doute falloir lui ajouter un contenu supplémentaire au mot. C’est en tout cas ce à quoi nous incite une enquête passionnante publiée le mois dernier par le New York Times.
Une enquête qui nous apprend que Uber, faisant face à une contestation montante de ses chauffeurs, a décidé d’utiliser les sciences comportementales pour réformer le rapport entre la plateforme et les gens qui travaillent pour elle. Le problème d’Uber, c’est que ses chauffeurs sont des travailleurs indépendants. Ca permet d’alléger considérablement les coûts de l’entreprise, mais il y a un souci : ces travailleurs travaillent où ils veulent, quand ils veulent…
Lire la suite de l’article de Xavier de la Porte sur FRANCECULTURE.FR (1 mai 2017)
Plus de presse…
- Le Guggenheim offre ses livres d’art en téléchargement gratuit
- JACQUEMIN, Frédéric (1965-2021)
- JUDKIEWICZ : Au départ, on a tous un plan…
- CHARLIER : Hommage à Pierre Dac (2017-2018)
- Une cathédrale médiévale émerge des sables au Soudan
- Archéologie : à la Réunion, une prison pour enfants de l’époque coloniale révèle son histoire
- Philippe Manœuvre : « Je suis fasciné par l’arrogance de mauvais garçons des Rolling Stones »
- Mort de Jidéhem, précieux artisan de la BD franco-belge
- ISTA : Li boukète èmacralèye (1917)
- BADINTER : retour sur les plus grands combats (et colères) d’un homme épris de justice
- LE BAISER : Avant d’être affectif et amoureux, il était politique