Après de longues pollutions nocturnes, dit-il, non-seulement les forces se perdent, le corps maigrit, le visage pâlit ; mais de plus la mémoire s’affoiblit, une sensation continuelle de froid saisit tous les membres, la vue s’obscurcit, la voix devient rauque : tout le corps se détruit peu-à-peu, le sommeil troublé par des rêves inquiétants ne répare point, & l’on éprouve des douleurs semblables à celles qu’on ressent après qu’on a été meurtri par des coups…
TISSOT S.A., L’onanisme, dissertation sur les maladies produites par la masturbation (1817)
