“Il était une fois un œil qui vivait avec un seul objectif : capturer la vie sans l’arrêter. Lors vint un jour où…” Quel régal vivifiant qu’il ne s’agisse pas ici d’un conte de fée (n’en déplaise au bon Henri Gougaud) mais bien d’une belle histoire : l’ami Benoît Naveau est cet œil aussi précis que généreux et le télé-objectif qu’il promène dans nos bois & buissons lui permet une capture douce de la vie comme elle s’offre, sans violence aucune. [Lire la suite…]
D’autres photos de Benoît NAVEAU sont également visibles sur son compte Instagram…
Dans notre série LES CARNETS DE L’ŒIL, Benoît se raconte au fil des clichés. Écoutons-le :
CARNET DE L’OEIL n°00 : Apprendre à rencontrer ou “tout ce que l’on ne voit pas derrière une photographie animalière“
Celui qui contemple une photographie animalière ne connait que rarement ce qui a précédé la réalisation du cliché. Dans quel état d’esprit se trouvait le photographe ? Était-il certain de réaliser ce cliché ? Était-ce un coup de chance ou le fruit d’une longue préparation ? La photographie est-elle un subtil montage ? A-t-il appâté l’animal ? A-t-il préparé le terrain ?
S’agit-il d’une rencontre, d’un piège, d’un subterfuge ? Souvent un peu les trois à la fois.
En vous laissant découvrir tout ce qui vit au détour des photographies qui suivront, j’ai le secret espoir de partager un peu de l’émotion ressentie au moment d’appuyer sur le déclencheur. Car partir en quête d’un animal sauvage à photographier, c’est jouer d’espoir et de déception, de pleine conscience et de concentration mais une seule rencontre vous récompensera d’heures d’attente et de nombreux échecs. Ce moment où vous vous demandez si l’animal ne se pose pas à cet instant et cet endroit précis uniquement pour vous satisfaire, vous récompenser ou vous remercier de l’attention que vous lui avez portée, ce moment qui vous fait dire “merci, Mère Nature“, ce moment vaut tout l’or du monde…
[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : compilation | sources : wallonica.org | contributeur : Patrick Thonart.
Par où commencer ? Qui ne sait choisir laisse la main au hasard…