Il y a, chez Karel Logist, quelque chose d’un Apollinaire postmoderne. Il donne à ses poèmes un rythme entre complainte et comptine, avec une tendresse et une mélancolie primesautières. Ici, la simplicité chante et enchante, mais la musicalité n’exclut pas le réalisme. Si tu me disais viens, c’est, évidemment, un programme de rencontre (amoureuse), c’est un projet auquel le «je» – disons Logist – souscrit avec enthousiasme, malgré les périls qu’il recouvre, et surtout “je prendrais ça très bien / que ce soit aujourd’hui / que tu me le proposes“…
LOGIST Karel, Si tu me disais viens et autres poèmes (recueil, 2007)
