PAGNOULLE, Christine (née en 1949)

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Christine PAGNOULLE (ULG)

Christine Pagnoulle : née à Seraing en 1949, mais verviétoise jusque 1967 ; vit à Liège depuis,  d’une colline à l’autre (Pérî, Cointe) ; a enseigné les littératures de langue anglaise, la littérature comparée, les civilisations ‘postcoloniales’ et la traduction à l’Université de Liège ; membre-fondatrice du CIRTI (Centre interdisciplinaire de recherches en traduction et interprétation).

Membre active (traductions) du Comité pour l’annulation des dettes illégitimes ; membre très active de la locale liégeoise d’ATTAC (rédac’chef du bulletin Lignes d’ATTAC depuis 2003). Impliquée dans le combat pour la régularisation des sans-papiers (notamment soutien scolaire).

Elle traduit des œuvres littéraires, avec une prédilection pour les poèmes. À côté d’articles et de recueils de textes, elle a publié des traductions de poèmes dans des magazines et des anthologies (dont le beau recueil sur les littératures minoritaires en Europe, The EmLit Project, 2003 et l’anthologie de poèmes du Kent Words Unbound / Mots déchaînés, 2005) ainsi que quelques volumes, la séquence posthume de David Jones Le Livre de l’ânesse de Balaam (2003), un recueil de poèmes de Michael Curtis, Marcher sur l’eau (2008), le poème narratif de Kamau Brathwaite RêvHaïti (2013), l’épopée de six mois dans les tranchées par David Jones, Entre parenthèses (2019). Fin 2020 va paraître sa traduction d’un roman de l’auteur trinidadien Lawrence Scott, Balai de sorcière. Elle a participé avec Valérie Bada à la traduction de la pièce d’August Wilson, Gem of the Ocean (2020). Tiroirs pleins de traductions (une anthologie de poètes autochtones canadiens écrivant en anglais, des poèmes de Kamau Brathwaite, de Leonard Schwartz, des fragments de David Jones, des recueils de Michael Hulse, Desmond Graham, Gordon Meade, Kate Armstrong, des romans de Robert Antoni, des mémoires poétiques de Stephanos Stephanides…). 

Préoccupations
  • inquiète des écarts croissants entre riches et pauvres tant à l’échelle de la planète que dans chaque pays, et de la misère galopante induite par un système basé sur l’appropriation privée des ressources ;
  • inquiète de la destruction de la planète induite par un système basé sur l’appropriation privée des ressources ;
  • indignée par toutes les formes d’exclusion et de discrimination et par notre conscience sélective face aux injustices ;
  • persuadée que chacun de nos gestes est politique – c’est-à-dire a des conséquences dans la sphère de la vie publique ;
  • consciente de la nécessité urgente de changer notre façon de vivre ensemble, et notre façon de vivre.
Passions
  • humer les saisons dans les odeurs de l’herbe et de la terre,
  • plonger dans la lumière du matin,
  • traduire,
  • enseigner,
  • marcher,
  • nager dans l’eau vivante,
  • écouter de la musique,
  • lire (quand les mots deviennent présences et ne veulent plus me lâcher),
  • cuisiner (quand ça va vite),
  • écrire (une fois surmontée la panique de n’avoir rien à dire),
  • changer le monde,
  • équilibrer ma vie au fléau du yoga

Patrick Thonart avait rendu hommage à Christine lors de son départ à la retraite… académique. Le texte de l’allocution est ici…