Catégorie ACTIONS

Kurt Peiser (1887-1962)

Eternel Sisyphe (pléonasme ?) face à l’ineffable, l’homme agit et ressent harmonie, vitalité et plaisir au travers d’actions où il exerce sa puissance d’être humain… s’il pense librement. Comme Michel de M. le précise si bien : “Si l’action n’a quelque splendeur de liberté, elle n’a point de grâce ni d’honneur” (Essais, III, 9, Sur la vanité). Malgré cela, soyons clairs : ce n’est pas toujours par fidélité aveugle à Jean-Sol Partre, à Castor de Beauvoir ou à Camus que la femme et l’homme se confirment leur existence en s’engageant, en chantant ou en faisant des jeux de mots, en cuisinant ou en faisant l’amour, en courant un 100 mètres ou en buvant la goutte. Whatever works !

Montaigne, encore lui, écrit d’ailleurs dans ses Essais (III, 13, Sur l’expérience) :

Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors ; et même quand je me promène solitairement dans un beau verger, si mes pensées se sont occupées de choses étrangères [à la promenade] pendant quelque partie du temps, une autre partie du temps je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi. [La] Nature a maternellement observé ce principe, [à savoir] que les actions qu’elle nous a enjointes pour notre besoin nous fussent très agréables également, et elle nous y convie non seulement par la raison, mais aussi par le désir ; c’est une injustice que de détériorer ses règles…

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Quand j'aime, j'aime...

Parce qu’aimer et faire l’amour sont des engagements naturels envers le vivant ; parce que l’amour-propre ne le reste jamais très longtemps ; parce que chaque dignité est à l’épreuve du vécu ; parce que la main de ta soeur… Déjà parus :

Quand je m'amuse, je m'amuse...

 

“Rire, c’est rire, mais n’faut nin prinde mes koyons pô des crompîres”. (Foire de Liège, Le générateur de couvertures de Martine, j’ai honte… d’eux, ne pas confondre, Plonk & Replonk…).
Déjà parus :

Quand je discute, je discute...

 

Au comptoir ou en bonne société, il convient d’employer le terme juste et de raison garder (défense et illustration de la langue xyloglotte, “Je me souviens”…).
Déjà parus :

Quand je m'engage, je m'engage...

Qu’il crie “Vive la République” au péril de sa vie ou qu’il canonne le Batave, le Wallon est souvent le premier sur la barricade (Amnesty International Belgique, ATTAC-Liège, Jean-Joseph CHARLIER alias Charlier-jambe-de-bois, Charles COLIN, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde (CADTM), Jules DESTREE, Le grand Liège, Les ouvrières de la FN changent l’histoire 1966-2016 (colloque IHOES), Les Territoires de la mémoire…).
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Quand j'expérimente, j'expérimente...

 

La seule sensation d’être en vie, d’exercer sa vitalité, son affection ou sa raison, de “manger le monde” comme Nietzsche le recommande.
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Quand je m'attable, je m'attable...

Qui avouera préparer sa sauce Lapin avec une bière non-wallonne ? Qui confessera passer ses boulets à la friture avant de les baigner dans ladite sauce ? On ne peut avoir d’opinion sur tout, aussi wallonica.org publiera-t-elle toutes les recettes rencontrées (boulets à la sauce Lapin, bouquette (ou boukète), café liégeois, crèpes bretonnes, crèpes salées par Raymond Oliver, foie de veau Pierreuse, gaufre de Liège, Hôtel de la Vallée (alias Hôtel Thonart), poularde Valentine Thonart…). Et puisque c’est un art de vivre bien wallon, que d’arroser bonne chère avec les breuvages du terroir : bières trappistes, micro-brasseries wallonnes, Vin de Liège, pèket, le Carré, mwèr sô
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