CHAPUT : The Aquatones (s.d., Artothèque, Lg)

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CHAPUT Nicolas dit Chap’s, The Aquatones
(sérigraphie, 32 x 32 cm, s.d.)

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Chap’s, alias Nicolas CHAPUT, est né en 1979 à Liège. Influencé dès l’enfance par l’imagerie des fifties, d’un grand-père architecte et d’un père photographe, il baigne très tôt dans un univers de l’image et de l’esthétique. Après des études d’arts plastiques, d’illustration et de bandes dessinées à Saint-Luc Liège, il complète sa formation en animation et en sérigraphie. Il poursuit sa carrière en créant Spleen Ville, un univers qu’il décline sous plusieurs  formes. La musique est une part essentielle de son oeuvre (vieux blues, jazz, country, rock). (d’après WATTITUDE.BE).

Chap’s veut rendre hommage au jazz des fifties et des sixties, une imagerie et un style graphique qui lui sont chers et qu’il aime revisiter “à l’aide de ses propres codes : une touche de polar, de blues, de rockabilly et de science-fiction kitch. Une iconographie esthétique, décorative et dynamique” (d’après SPECTACLE.BE)

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Nicolas Chap’s Chaput ; academieroyaledesbeauxartsliege.be | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

SEMPE : Sans titre (s.d., Artothèque, Lg)

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SEMPÉ Jean-Jacques, Sans titre
(sérigraphie, 35 x 30 cm, s.d.)

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© RTBF.be

Jean-Jacques SEMPÉ (1932-2022) est un dessinateur humoriste français. Il est notamment l’illustrateur des aventures du Petit Nicolas dont l’auteur est René Goscinny. Dans les années cinquante, il connait le succès grâce à ses collaborations régulières avec Paris Match. De 1965 à 1975, Françoise Giroud l’invite à L’Express auquel il donne chaque semaine ses dessins et dont il est durant une quinzaine de jours l'”envoyé spécial” aux États-Unis en 1969. En 1978 Sempé réalise sa première couverture pour le New Yorker, célèbre magazine culturel américain. Il en créera plus d’une centaine par la suite. Après le succès du Petit Nicolas, à partir de 1962 (“Rien n’est simple”), Sempé publie presque chaque année un album de dessins chez Denoël, quarante jusqu’en 2010 (source Wikipedia).

Ce dessin aux délicates nuances d’aquarelles semble témoigner d’un instant idyllique, quelque part dans le passé. Un enfant en maillot de bain bronze, étendu sur une couverture, plongé dans un livre. A côté de lui se trouve une petite radio. A l’arrière-plan, une femme le regarde, le tablier rempli de poires…

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Sempé ; rtbf.be | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

FIS : QR Code (s.d., Artothèque, Lg)

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FIS Nadine, QR Code
(sérigraphie, 40 x 50 cm, s.d.)

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Nadine Fis © be.linkedin.com

Nadine FIS a étudié à l’Académie de Verviers. Elle a reçu le prix de la Ville de Verviers en 2006 pour la sculpture.

Cette sérigraphie s’inscrit dans une série plus large dont 100 % naturel (œuvre présente dans l’artothèque) fait également partie. Un “QR code” est un type de codes-barres lisibles par les GSM via l’appareil photo, donnant accès à des informations. L’artiste explore ici la peau comme potentielle surface d’impression et d’accès à l’être et ses secrets. L’œuvre suggère un tatouage comme expression de soi. Mais se pose également la question du corps-objet cette marque sur la peau qui annule l’espace privé et l’intimité.

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Nadine Fis ; be.linkedin.com | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

BARONTINI, Raphaël (né en 1984)

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Raphaël BARONTINI (né en 1984, en France, vit et travaille à Saint-Denis, France) déploie un travail pictural singulier et audacieux passant d’une pratique classique sur toile à des pièces textiles et en volume de grandes échelles pouvant être performatives. Il questionne le portrait et les symboliques de représentations dans une esthétique du collage mêlant photographie, impressions sérigraphiques et impressions numériques. Ses œuvres prennent la forme de drapeaux, bannières, tentures, tapisseries ou encore de costumes d’apparat telles des capes. Ses grandes scénographies et ses performances permettent d’appréhender les différents visages de sa production.

Le médium de la peinture, permet à l’artiste d’interroger les codes de l’histoire de l’art classique, tout en développant un langage et des techniques contemporaines riches et colorées.

Les sujets, les motifs et les documents d’archives qu’il utilise attirent l’attention sur des questions rhétoriques et post-coloniales. Il confronte celles-ci aux récits historiques qui dominent encore aujourd’hui l’Histoire de cultures ou de territoires ayant vécu l’esclavage ou la colonisation.L’artiste propose d’autres narrations que celles communément diffusées et recrée une “contre-histoire” empreinte parfois de fantaisie. Il a choisi de dépeindre et mettre en scène des héros, réels ou imaginaires, d’Afrique des Caraïbes. Raphaël Barontini, est influencé par les processus de créolisation et les philosophies de penseurs antillais comme Edouard Glissant.

Ses pensées sur la rencontre et la transformation des imaginaires et des cultures comme source d’inattendu et de création viennent soutenir de façon directe sa matrice artistique.

Les œuvres de Raphaël Barontini ont été exposées dans des institutions du monde entier, notamment le SCAD Museum of Art (Savannah, E-U), le MAC VAL (Vitry-sur-Seine, France), le MO.CO (Montpellier, France), le Museum of African Diaspora (San Francisco, E-U), le New Art Exchange Museum (Nottingham, E-U). Il a également participé aux biennales internationales de Bamako, Mali, de Casablanca, Maroc, de Lima, Pérou, et de Thessalonique, Grèce. En 2020, il a été choisis par LVMH Métiers d’Art pour accomplir une résidence à Singapour. [d’après MARIANEIBRAHIM.COM]
 

© Raphaël Barontini

Sa peinture convoque des motifs aussi différents que le dieu crocodile Sobek surgissant du Nil, les cow-boys américains, les rites vaudou caribéens et les héros chevaleresques du Moyen Âge européen. Raphaël Barontini peint, ainsi, à la manière d’un apprenti sorcier culturel puisant à toutes les mythologies. Le syncrétisme revendiqué de sa peinture, hétéroclite et anachronique dans son iconographie, chatoyante et baroque dans son esthétique, forme ainsi un univers “avale-tout“. Le jeune artiste français originaire d’Italie et de la Guadeloupe se réfère volontiers au concept de “créolisation” de l’écrivain Édouard Glissant. La mise en contact de plusieurs cultures en un endroit du monde – la peinture pour Barontini – envisagée comme une porte ouverte sur des mondes nouveaux, infinis, imprévisibles, dépassant le simple métissage ou la seule synthèse. L’expansion, il en est aussi question dans la forme. Dès sa sortie des Beaux-Arts de Paris en 2009, Barontini délaisse la toile classique pour peindre sur drapeaux, bannières ou vêtements portables. La peinture s’offre la troisième dimension : elle se porte, elle se meut lors de performances, elle contamine tout.

Cette peinture expansive et exubérante dévoile ses dernières prises au Studio des Acacias by Mazarine en juillet [2021]. À l’invitation de LVMH Métiers d’Art, Raphaël Barontini a passé plusieurs mois à Singapour dans la tannerie Heng Long, spécialisée dans le tannage des peaux de crocodile. L’ensemble des œuvres réalisées à l’occasion de cette résidence artistique est exposé dans l’espace du XVIIe arrondissement par le fonds de dotation Reiffers Art Initiatives avec le soutien de la galerie Mariane Ibrahim. “Ma première réflexion fut relative aux symboliques et aux imaginaires que pouvait véhiculer ou convoquer l’usage d’une peau de crocodile”, explique l’artiste dans l’ouvrage consacré à ce nouveau travail. “J’ai entrepris une vaste recherche d’images, de documents, d’œuvres, d’objets… à travers différentes cultures et époques.” Une œuvre monumentale de plus de quatre mètres donne consistance au dieu égyptien Sobek orné habituellement d’or et de pierres. L’immense peau de Sobek se transforme en bijou colossal rappelant les bleus, ors et turquoises et la tradition des barques funéraires de l’ancienne Égypte : le cuir du crocodile, dans ses reflets, s’approche des minéraux comme les turquoises et les lapis-lazuli. Divinité du Nil, de l’eau et de la fertilité, le saurien donne son nom à l’exposition : Soukhos est, en grec, la traduction de “crocodile“.

La créolisation est en marche dès ce nom-titre : liquide, il coule d’un pays à l’autre pour revêtir d’autres formes et significations. Le crocodile se transformera, en Europe, en dragon. Et le Saint Georges luttant avec le dragon de Raphaël, en inspiration assumée de Raphaël Barontini. Sur les tuniques de cuir fendues, les capes à collerette, les chaps, jambières et grands drapeaux déployés sous nos yeux cohabitent à égalité des figures noires héroïques, des statuettes nigérianes et des chasseurs de dragons sérigraphiés. Cultures populaires, photographies ethnographiques, arts décoratifs, héros mythiques et “grande peinture” s’hybrident, dans une volonté déclarée de ne jamais hiérarchiser ni séparer. Barontini affirme ce principe jusque dans ses pratiques, entremêlant peinture au pinceau et à l’aérographe – culture classique et graffiti, techniques manuelles, mécaniques et numériques. J’ai développé un véritable intérêt pour la peinture de cour, sa théâtralité et la question du costume, de l’apparat : capes royales et accessoires sacrés, confie l’artiste. Et j’adore tout autant des peintres parfois taxés de kitsch comme Peter Saul, ses couleurs pop, saturées et acides. J’éprouve un grand plaisir dans l’usage des couleurs. Et je revendique une très grande liberté dans l’utilisation des choses : une peinture classique comme un objet rituel d’Afrique de l’Ouest. Je déconstruis ainsi le récit dominant pour imaginer le mien, pluriel, hybride. J’offre aussi un espace à d’autres récits originaires d’Afrique, des Caraïbes, d’Asie… et d’autres types de représentations des sociétés qui ont subi l’esclavage et la colonisation.”

“Je déconstruis le récit dominant pour imaginer le mien, pluriel, hybride. J’offre aussi un espace à d’autres récits originaires d’Afrique, des Caraïbes, d’Asie… et d’autres types de représentations des sociétés qui ont subi l’esclavage et la colonisation.”

Le désordre et la disharmonie à l’œuvre trouvent naturellement un écho dans l’idée du carnaval, moment partagé par toutes les aires culturelles où les codes de genre, sociaux, raciaux sont inversés et bousculés. Cette libération des corps, déroutante et cathartique, offre à l’artiste une panoplie de masques, de costumes et de parures réinterprétés dans un style afro-futuriste. La relation avec le mouvement est purement esthétique. Si Barontini questionne, lui aussi, l’art et les changements sociaux, il ne le fait qu’à la marge, à travers à la science-fiction et la technologie. Si l’afro-futurisme, à la manière du comics Black Panther, pouvait parfois jouer au jeu du “What if…” (et si la colonisation n’avait pas eu lieu, et si l’esclavage n’avait pas existé en Afrique, que seraient devenues ces cultures ?) Barontini, au contraire, ne fuit jamais la réalité de la colonisation et de l’esclavage. Il tente simplement d’en imaginer une échappatoire au travers de mondes réconciliés et d’une utopie colorée. [d’après NUMERO.COM]


[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : compilation par wallonica | commanditaire : wallonica.org | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Raphaël Barontini ; Evan Jenkins & Mariane Ibrahim Gallery


Plus d’arts visuels…

 

LEVAUX : SOS Mauvaise Réputation (2013, Artothèque, Lg)

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LEVAUX Aurélie William, SOS Mauvaise Réputation
(sérigraphie, 70 x 50 cm, 2013)

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A.W. Levaux © parismatch.com

Formée à l’ESA Saint-Luc de Liège, où elle enseigne aujourd’hui le dessin, Aurélie William LEVAUX (née en 1981) travaille à la croisée des genres, quelque part entre la bande dessinée, la littérature et l’art contemporain. Elle commence à faire de la bande dessinée au sein du collectif Mycose en 2003. La relation à l’intime que permet ce médium lui permet de se raconter dans des histoires au ton doux-amer, frôlant l’autobiographie (d’après OUT.BE).

Cette sérigraphie a été réalisée à l’initiative de la librairie et galerie d’art La Mauvaise Réputation à Bordeaux en 2013. Aurélie William Levaux y traite littéralement de la “mauvaise réputation”, une “étiquette sur ton front”, qui colle à la peau et constitue “un festin pour les cons”. En dessous, on peut lire en petits caractères : “grimpe plus haut”, comme une injonction et une lueur d’espoir. La composition monochrome est complexe convoquant des motifs symboliques (l’échelle, l’oiseau, la couronne, les arbres) ainsi que deux silhouettes féminines principales, l’une stigmatisant l’autre (“vilaine petite pute”).

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Aurélie William Levaux ; parismatch.com | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

IMPEDUGLIA : State of Enchantment (s.d., Artothèque, Lg)

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IMPEDUGLIA Laurent, State of Enchantment
(sérigraphie, 55 x 73 cm, s.d.)

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Laurent Impeduglia © delphinecourtay.com

Peintre, dessinateur, touche-à-tout actif sur la scène internationale depuis le début des années 2000, Laurent IMPEDUGLIA (né en 1974) met volontiers en scène des personnages issus de l’univers de son enfance (publicité, jeux vidéo, comics…) qu’il combine avec des éléments naturels ou architecturaux, des formes abstraites et des symboles plus ou moins obscurs. Ses compositions accordent aussi une place importante à de courtes phrases qui apparaissent comme des sentences ou un titre, un peu à la manière de Jacques Charlier, son aîné en irrévérence (d’après SPACE-COLLECTION.ORG).

Dans cette vision naïve, inspirée à la fois par les bandes dessinées underground, l’art brut ou le pop art et Basquiat, Laurent Impeduglia dresse un portrait corrosif de notre société. Dans ce grand bazar capitaliste, où se mêlent consommation, religion et industrie, tout semble fêlé, la folie et la mort guettent. Le titre lui-même souligne ironiquement cette représentation proche d’un délire sous acide.

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Laurent Impeduglia ; delphinecourtay.com | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

MERCH : Samy Madeha Samy Mitady (2005, Artothèque, Lg)

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MERCH Myriam, Samy Madeha Samy Mitady
(sérigraphie, 75 x 95 cm, 2005)

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myriammerch
Myriam Merch © nocomment.mg

Myriam MERCH, alias Sexy Expédition Yéyé est née en 1955. Après avoir animé des ateliers en arts plastiques au CREAHM, l’artiste belge autodidacte Myriam Merch s’est installée à Madagascar en 1992. Ses œuvres sont réalisées à partir d’assemblages de clous, de matériaux de récupération comme le plastique, le métal, les bois flottés. Prix Europe de peinture en 1984, elle réalise des peintures figuratives très colorées dans la mouvance de la Figuration libre.

Myriam Merch met en scène un univers de paradoxes où se mêlent les rites et coutumes, les anecdotes, les histoires de son pays d’adoption, marqués par des couleurs foisonnantes.

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Myriam Merch ; nocomment.mg | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

MAURY : Sans titre (1987, Artothèque, Lg)

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MAURY Jean-Pierre, Sans titre
(série “Sept abstraits construits”)
(sérigraphie, 62 x 52 cm, 1987)

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Jean-Pierre Maury © arteeshow.com

Après des études de journalisme et de sciences politiques, Jean-Pierre MAURY (né en 1948) entreprend une formation artistique à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles où il enseignera par la suite. Il poursuit depuis 1968 une recherche qui trouve sa place dans le développement de la mouvance construite. Après 1978, sa réflexion s’est exercée uniquement sur un élément plastique minimal : le croisement de deux lignes. Il fut cofondateur et coéditeur de la revue “MESURES art international” aux côtés de Jean-Pierre Husquinet, Jo Delahaut et Victor Noël. (d’après CENTREDELAGRAVURE.BE)

Sérigraphie issue d’un recueil collectif intitulé “Sept abstraits construits” rassemblant des estampes de Marcel-Louis Baugniet, Jo Delahaut, Jean-Pierre Husquinet, Jean-Pierre Maury, Victor Noël, Luc Peire et Léon Wuidar (imprimeur et éditeur : Heads & Legs, Liège). Lors de sa parution, en novembre 1987, le recueil complet fut présenté à la Galerie Excentric (Liège, BE) dans le cadre d’une exposition intitulée “Constructivistes Belges”. (d’après CENTREDELAGRAVURE.BE)

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CHAPUT : Le Retour du cafard (s.d., Artothèque, Lg)

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CHAPUT Nicolas dit Chap’s, Le Retour du cafard
(sérigraphie, 70x 50 cm, s.d.)

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Chap’s, alias Nicolas CHAPUT, est né en 1979 à Liège. Influencé dès l’enfance par l’imagerie des fifties, d’un grand-père architecte et d’un père photographe, il baigne très tôt dans un univers de l’image et de l’esthétique. Après des études d’arts plastiques, d’illustration et de bandes dessinées à Saint- Luc Liège, il complète sa formation en animation et en sérigraphie. Il poursuit sa carrière en créant “Spleen Ville”, un univers qu’il décline sous plusieurs formes. La musique est une part essentielle de son oeuvre (vieux blues, jazz, country, rock).  (d’après WATTITUDE.BE)

A travers cette fausse affiche de film catastrophe des années 50, Chap’s s’empare d’une imagerie vintage, entre hommage et parodie, adoptant “un style graphique qu’il revisite à l’aide de ses propres codes : une touche de polar, de blues, de rockabilly et de science-fiction kitsch. Une iconographie esthétique, décorative et dynamique.” (d’après SPECTACLE.BE)

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Nicolas Chaput | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

HILGERS : Vol/Migration n°28
(s.d., Artothèque, Lg)

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HILGERS Claire, Vol/Migration n°28
(technique mixte, 65 x 32 cm, s.d.)

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Claire HILGERS est née en 1955 à Berchem-Sainte-Agathe. Après une licence en Sciences économiques, elle se forme à la gravure et à la peinture à l’ Académie des Beaux-Arts de Watermael-Boitsfort. En 1983, elle participe à la création de l’atelier de gravure collectif Razkas qui compte aujourd’hui douze membres.

Les diverses recherches créatives de Claire Hilgers concernent des thèmes récurrents : les souvenirs de lieux ou d’instants vécus, la contemplation d’éléments de la nature dans ses détails infimes, et aussi l’image du corps. Ici, c’est une évocation de la nature à travers les diverses visions d’un héron, mais aussi une réminiscence japonaise, par la disposition verticale et la thématique.

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Claire Hilgers | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

WUIDAR : Sans titre (1987, Artothèque, Lg)

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WUIDAR Léon, Sans titre
(série “Sept abstraits construits”)
(sérigraphie, 62 x 52 cm, 1987)

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Léon Wuidar © Librairie Pax

Léon WUIDAR (né en 1938) est un artiste multiple : peintre, graveur, dessinateur, illustrateur de livres… Très attiré par l’architecture, persuadé de la complicité entre l’architecte et le plasticien, il réalise de nombreuses intégrations pour divers édifices publics (restaurant universitaire du Sart-Tilman, lambris émaillés au CHU à Liège et dans une crèche à Paris, grille en façade du Centre administratif du MET à Namur…). Si les compositions de Léon Wuidar reposent sur l’ordonnance des formes géométriques, des lignes et des couleurs, leur structure interne est stimulée par une dynamique empruntée aux jeux de mots (le cadavre exquis le passionne), aux jeux de formes (le Tangram chinois, les anciens almanachs sans textes), à la conception d’objets de tradition artisanale. (d’après MUSEEROPS.BE)

Sérigraphie issue d’un recueil collectif intitulé “Sept abstraits construits” rassemblant des estampes de Marcel-Louis Baugniet, Jo Delahaut, Jean-Pierre Husquinet, Jean-Pierre Maury, Victor Noël, Luc Peire et Léon Wuidar (imprimeur et éditeur : Heads & Legs, Liège). Lors de sa parution, en novembre 1987, le recueil complet fut présenté à la Galerie Excentric à Liège dans le cadre d’une exposition intitulée “Constructivistes Belges”. (d’après CENTREDELAGRAVURE.BE)

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Léon Wuidar ; Librairie Pax | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques

WESEL : J’ai pas besoin d’un titre ! J’ai besoin d’une pensée (s.d., Artothèque, Lg)

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WESEL T., J’ai pas besoin d’un titre ! J’ai besoin d’une pensée
(sérigraphie, 30 x 70 cm, s.d.)

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© Thierry Wesel

Thierry WESEL est né en 1959 à Gemena (Congo-RDC). Après des études en Histoire de l’Art et Archéologie à l’Université de Liège, il réalise plusieurs scénographies pour le Théâtre de la Cornue à Liège de 1987 à 1989. D’autre part, il suit pendant quatre ans le cours de sérigraphie de Fernand FLAUSCH à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège

Créateur d’atmosphères étranges, il recompose les architectures existantes par l’emploi de couleurs vives en contraste avec des tons sombres.” [Centre de la gravure]

“Dans La Poétique, Aristote remarque “la poésie est plus philosophique et plus noble que la chronique : la poésie traite du général, la chronique du particulier.” L’art de Thierry Wesel nous parle – avec humour parfois, avec lucidité toujours – du temps qui passe, de ce qu’il transforme, de ce qu’il laisse, de ce qu’on oublie. Un fragment, le commun du quotidien, l’insignifiant, saisi par la sélection du cadrage, altéré par les sortilèges acidulés de la sérigraphie, nous apparaît alors, grâce à lui, dans toute son évidence. [Philippe Delaite]

Cette sérigraphie est imprimée à partir d’une photographie réalisée en banlieue liégeoise. L’artiste met en avant un décor urbain assez banal et terne, les véhicules à l’avant plan semblent tout droit sortis des années 80. Le titre, ou sous-titre, nous renvoie par sa forme à une production télévisuelle.

[INFOS QUALITE] statut : actualisé | mode d’édition : compilation (droits cédés) et mise à jour par wallonica.org  | source : Artothèque Chiroux | commanditaire : Province de Liège – Culture | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Thierry Wesel | remerciements à Bénédicte Dochain et Frédéric Paques