Heureux le pays qui n’a qu’un seul Etat.
André Chénier cité par Philippe Portier sur FRANCECULTURE.FR
“André Marie de Chénier, dit André Chénier nait le 30 octobre 1762 à Constantinople d’une mère grecque et d’un père français. Elevé en France à Carcassonne par des parents de la famille, il finit brillamment ses études à Paris au collège de Navarre. Passionné par l’antiquité et la poésie classique, il fréquente les milieux littéraires et aristocratiques parisiens et compose des vers mythologiques selon le gout de son temps.
Pour lui faire oublier l’amour pour une chanteuse de l’Opéra, il est envoyé à Strasbourg pour devenir officier. Au bout de six mois, il démissionne. Il voyage alors en Suisse et en Italie. Pendant la période 1783-1790, il se consacre à la poésie en imitant les modèles antiques, puis, à partir de 1787 il compose des poèmes philosophiques et satiriques. A partir de 1790 il est surtout journaliste. Il collabore au Journal de Paris.
Partisan de la monarchie constitutionnelle, il veut sauver la royauté. Il participe à la défense de Louis XVI avec Malesherbes. Devenu suspect, il doit quitter Paris au lendemain du 10 août 1792. Arrêté à Passy, tout à fait par hasard, le 7 mars 1794 il est emmené à la prison Saint Lazare et condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire. Il meurt guillotiné à Paris le 7 Thermidor de l’an II (25 juillet 1794) à l’âge de 31 ans.
Bien que mort jeune, Chénier a marqué la poésie française d’une manière considérable. Sa poésie redonne à la langue poétique les qualités concrètes et pittoresques oubliées par les auteurs de la Pléiade. Son engagement citoyen le pousse à exprimer ses sentiments du fond de son âme au nom de la liberté, la dignité, la justice.” [POETICA.FR]
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