“L’absence d’appétit sexuel, ce grand mal féminin? En 2015, les pharmas ont promu une pilule ad hoc. On en oublierait presque que, pour nos ancêtres, la puissance sexuelle de ces dames était supérieure à celle des hommes.
Prenez deux femmes. La première a rendez-vous avec son amant et, comme elle est superstitieuse, elle s’adonne à une petite incantation préliminaire: «Excite-toi! / Excite-toi! / Bande! / Bande! / Excite-toi comme un cerf! / Bande comme un taureau sauvage! / Fais-moi l’amour six fois comme un mouflon! / Sept fois comme un cerf! / Douze fois comme un mâle de perdrix! / Fais-moi l’amour parce que je suis jeune! / Fais-moi l’amour parce que je suis ardente! / Fais-moi l’amour comme un cerf! / Et moi (…) moi, je t’apaiserai!»
La seconde ne parle pas de «ça». Elle est «pleine d’attentions délicates, prête à tout sacrifice raisonnable et tellement pure de cœur que tout désir sexuel lui (est) inconnu et qu’elle (éprouve) plutôt une répulsion à cet égard, mais elle (est) si dévouée à son mari bien-aimé qu’elle (est) toute disposée à lui sacrifier ses sentiments et ses désirs.»
Question : laquelle de ces deux figures nous apparaît comme la plus traditionnelle? Et laquelle la plus transgressivement moderne? Non, la plus jeune n’est pas celle qu’on croit…”
Lire la suite de l’article d’Anna LIETTI sur HEBDO.CH (24 décembre 2015)
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