Oyez. Oyez. Avis aux citoyens francophones de Wallonie et du Bruxelles : cet article est le millième article publié dans wallonica.org ! D’aucuns vous promettaient du sang et de la sueur mais c’est notre sang et notre sueur qui permettent à l’équipe wallonica de vous promettre aujourd’hui : de la lumière, des initiatives, de la joie et, dès que possible, l’article numéro 2.000 ! Yapluka.
1.000 et plus…
Avis aux amateurs de quantités : avec 1.000 articles publiés, on n’a pas épuisé le décompte des objets qui garnissent notre bibliothèque virtuelle. 1.000 contenus disponibles pour vous, en ligne, gratuitement, cela implique une multitude d’autres choses en coulisses, soit qu’elles attendent patiemment leur tour, soit qu’elles participent de la construction de ces contenus que nous traitons chaque jour :
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- 1.003 brouillons qui attendent de faire le grand saut dans la lumière des pages publiées de wallonica.org ou… de disparaître à jamais dans le silence de la corbeille, parce leur actualité ou leur intérêt est devenu obsolète à nos yeux ;
- 2.541 médias (images, vidéos, enregistrements…), aux côtés des événements, des articles de la base de connaissances interne et des pages du site (153 autres objets) ;
- à quoi s’ajoutent les contenus des trois autres côtés du Carré Wallonica, encore jeunes il est vrai : 200 objets (ressources à télécharger, articles, pages, médias…) dans documenta.wallonica.org ; 192 dans la boutique.wallonica.org et, pour la rawète, les 150 objets du topoguide.wallonica.org.
En veux-tu, en voilà ! Si nous comptons bien, l’initiative wallonica.org affiche plus de 5.000 objets au compteur aujourd’hui et le nombre augmente tous les jours, grâce à notre veille et grâce à vos propositions !
Martine fait une photo de famille
Avis aux amateurs de belles histoires : avant sa renaissance en 2012, la petite wallonica.org avait déjà un historique commencé sous les meilleurs auspices. Dès 1998, tonton Jacques Dufresne lançait l’encyclopédie de l’Agora au Québec. Il s’agissait d’une des premières encyclopédies gratuites en ligne. Malgré la mode du web 2.0 et les quelques belles réussites qu’elle a suscitées (ex. wikipedia), la volonté de garder le contrôle de la qualité et de l’édition des contenus publiés est demeurée la marque de fabrique de l’Agora comme, plus tard, de wallonica.org.
En 2000, Patrick Thonart a fait le lien avec nos contrées en développant un portail walloniebruxelles.org dans le giron de l’Agora. L’initiative a alors été partagée avec le Québec jusqu’en 2012, date à laquelle nos amis de North-Hatley ont lancé une nouvelle version d’agora.qc.ca exclusivement québécoise. Nous avons alors créé un nouvel avatar encyclopédique dédié à la Wallonie et à Bruxelles, sur une plateforme Open Source : wallonica.org était née.
Depuis 2012, notre blog encyclopédique a grandi et s’est épanoui, au point de se voir adjoindre 3 petits frères (sœurs ?) : un centre de ressources téléchargeables (documenta), un recueil des mille-et-un lieux remarquables de nos régions (topoguide) et une boutique culturelle (boutique). Un plus trois font quatre : le Carré Wallonica était né.
Tintin au Pays des Serviettes
Avis aux amateurs de feuilletons à rebondissements : la carrière de l’initiative wallonica.org n’a jamais été un long fleuve tranquille (l’image elle-même devient indécente après les inondations de l’été 2021). Notre travail a connu des rebondissements à rendre jaloux un kangourou qui aurait avalé un stock de balles magiques…
Commencée comme une collaboration Wallonie-Québec entre citoyens engagés, l’édition de wallonica a été ensuite l’activité principale de LEODICA (une SPRL de droit belge), pendant quelques années : un partenariat public-privé qui a mal tourné, au détriment de la PME wallonne. Redevenue une initiative sans statut, wallonica a fait les joies d’après-journée de quelques volontaires qui se voulaient éclairés. Quelques discrets soutiens publics ont ensuite permis de migrer vers une nouvelle plateforme informatique. Rien qui puisse assurer la pérennité du blog, qui reste un “hobby” éclairé.
Ces dernières années, quelques tours de vis légaux ont préparé un meilleur avenir pour notre travail : la marque wallonica a été déposée et l’asbl wallonica a été fondée, ce qui permet différentes choses :
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- percevoir des dons (si vous voyez ce que je veux dire…) et des cotisations de membres ;
- demander une reconnaissance d’initiative d’intérêt public, ce qui permet à des donateurs de déduire fiscalement leurs soutiens ;
- demander des subsides accordés à des initiatives d’éducation permanente…
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Un dossier de présentation (dossier de presse) est désormais prêt à être envoyé à tous les ministres et responsables publics qui ont survécu à la pandémie, de même qu’aux entreprises ou mécènes potentiels. Quelques belles heures d’attente dans des couloirs administratifs en perspective. Nos plus belles cravates sont prêtes. D’autant plus qu’il faudra maintenant compter avec notre nouveau BM (Bénévole Masqué) : Philippe Vienne !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Savoir plus…
- DEMOULIN : Les relations diplomatiques entre la Principauté de Liège et le Roi de France (CHiCC, 2002)
- AGORA VII.3 : Une nouvelle encyclopédie, pourquoi ? (Jacques Dufresne, 2000)
- PUCCIO et WILKIN : Le bombardement du dépôt des archives de l’État à Liège en décembre 1944 et ses conséquences (CHiCC, 2023)
- LAROCHE H., Dictionnaire des clichés littéraires (Arlea, 2022)
- VAN HEULE : Le meuble liégeois (1952)
- ARCHIVES WALLONIEBRUXELLES.ORG : premières campagnes
- CNCD-11.11.11 : terminologie décoloniale
- VIENNE : Dijon et le pays des ceps d’or (CHiCC, 2001)
- VIENNE : Les Crehay, peintres spadois (ULiège, 1991) – 00
- DANVAL : Blues pour Robert Pernet (2014)
- Terme français (presse) : marronnier