Souvent je marchais immobile au bord de tes yeux
Retenu par tes cils, parfois heureuxCaressant dans un épais silence
Les blessures amères des amants
Les contours de ton absence
L’ombre pourpre des baisersJ’espérais encore quelque soir
Être le peintre de ma vie
Les ailes bleuies d’espoir
Voler comme l’on danseSouvent je marchais immobile au bord de tes yeux
Retenu par tes cils, parfois heureuxLe temps s’écoulait comme une larme
Et je rêvais d’être mort
[INFOS QUALITE] statut : validé | mode d’édition : rédaction | source : inédit | commanditaire : wallonica.org | contributeur : Philippe Vienne | crédits illustrations : © Dennis Bouchard / Zao Wou-Ki
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