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Mais ce jour-là, lors de son dernier concert donné à Chicago le dimanche 28 mars 1964, quelque chose s’était effondré dans le troisième mouvement de la Sonate opus 110 de Beethoven, quand se déplore le Klagender Gesang, le chant de douleur. Il n’avait pu faire le crescendo qui sous-tend la plainte. Il ne pouvait faire cela. Pas devant eux, les deux mille qui regardaient, attendaient la fin. C’était comme se dévêtir, ou mourir. Il fallait se cacher. Il savait que la fugue allait venir très vite, où il pourrait se masquer de sérénité. Mais il reviendrait aussi, encore, voilé, perdendo le forze, l’Arioso de douleur, et alors, la pédale una corda ne suffirait pas à teinter d’absence la phrase qui s’efface. Il faudrait encore moins de son…
Lire la (psycho)biographie de Glenn GOULD par Michel SCHNEIDER
(ISBN : 2070742423)
D’autres incontournables du savoir-lire :
- RAHIR : La Beauté sûre de nos vies (2020)
- WEGMAN : Chip veut un chien (SEUIL, 2005)
- BOURLARD : L’apparence du vivant (2022)
- WOUTERS : Panorama de la poésie française de Belgique (JACQUES ANTOINE, 1976)
- SOREIL : Dure Ardenne (1937)
- VIENNE : Violaine (nouvelle, 2017)
- CURVERS et al : Il était douze fois Liège (MARDAGA, 1980), nouvelles de CURVERS, THINES, COMPERE…
- VANRIET : beige fracas (2022)
- HANSEN : Au secours ! Un ours est en train de me manger ! (WOMBAT, 2013)
- JACQMIN : Le livre de la neige (1993)
- WOHLLEBEN : La vie secrète des arbres (2017)