
“Dans son stimulant essai, “Deviens ce que tu es”, le philosophe Dorian Astor, spécialiste de Nietzsche, dévoile les ressources et les malentendus de l’une des plus célèbres formules de l’histoire de la philosophie. Un plaidoyer pour la grande santé nietzschéenne, plus que jamais nécessaire.
Attribuée à Nietzsche, qui l’avait lui-même emprunté à Pindare, la formule “deviens ce que tu es” a la puissance contagieuse d’une injonction contemporaine dont chacun pressent vaguement l’enjeu, par-delà son étrange opacité : une invitation à sortir de soi, à s’affirmer dans un élan vitaliste et créatif.
Mais est-ce si simple ? Pour Nietzsche, devenir ce que l’on est suppose que l’on ne pressente pas le moins du monde ce que l’on est. Comment s’y retrouver alors ? Devenue un stéréotype de l’histoire de la philosophie, cette phrase est pleine de points aveugles, comme si sa forme quasi poétique créait quelques malentendus et nécessitait quelques éclaircissements…”
Lire la suite de l’article dans LESINROCKS.COM (16 octobre 2016)
Lire le livre de Dorian ASTOR et devenir un surhomme nietzschéen (ISBN-13: 978-2746743939)
D’autres incontournables du savoir-lire :
- STOKER : Dracula (ACTES SUD, Babel, 2001)
- FANTE : Mon chien stupide (CHRISTIAN BOURGOIS, 1987)
- CURVERS et al : Il était douze fois Liège (MARDAGA, 1980), nouvelles de CURVERS, THINES, COMPERE…
- VIENNE : Le Bleu russe (2017)
- SOREIL : Dure Ardenne (1937)
- RAHIR : La Beauté sûre de nos vies (2020)
- DE LUCA : Montedidio (GALLIMARD, Folio, 2002)
- VIENNE : Appart avec vue sur rond-point (2018)
- LENTZ : Vladimir Roubaïev ou les provinces de l’irréel (ROBERT LAFFONT, Livre de poche, 1985)
- WOOLF : Romans, Essais (GALLIMARD, Quarto, 2014) : e.a. La promenade au phare
- WOLKERS : Les délices de Turquie (BELFOND, Vintage, 2013)