“La saison de remise des Prix Nobel est l’occasion de parler positivement des sciences dans les médias. Malheureusement, le reste de l’année les fausses sciences tiennent le haut du pavé. Comme la plupart de mes collègues chercheurs, depuis quelques années, j’observe la dégradation du niveau de l’information scientifique, ouvrant ainsi grand le marché de l’information aux «prêcheurs d’apocalypse». En tant qu’expert des biotechnologies végétales, j’ai reçu –bien malgré moi– un entraînement poussé dans la capacité de débusquer la science de mauvaise qualité et les visions biaisées par l’idéologie. Depuis que la première cargaison de soja génétiquement modifié a été livrée sur le continent européen en 1996, les scientifiques n’ont pas cessé d’être sous le feu de ce trinôme inséparable: les activistes voulant en découdre avec la société industrielle, les médias friands de peurs et la face la plus sombre d’internet. Les recettes de la désinformation rodées sur les OGM sont aujourd’hui déclinées dans d’autres domaines technologiques. Il devient presque impossible pour un citoyen ordinaire (j’en suis un dans bien des domaines scientifiques) de distinguer le vrai du faux.”
Lire la suite de la tribune de Marcel KUNTZ sur SLATE.FR (30 octobre 2016)
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