J’écoutais attentivement les récits et m’imprégnais des lieux afin de capter au mieux les émotions véhiculées par les personnes ainsi que l’état des murs, la lumière qui filtrait par endroit, avant de prendre des photos que je voulais sobres et justes. […] Quant aux photographies, elles sont comme les mots: simples, directes, frontales, mais respectueuses. Au-delà des portraits, elles font voir le délabrement, le dénuement, mais elles laissent aussi deviner la volonté de reconstruire et parfois tout simplement le soulagement d’être encore là…
DEPREZ : Martine (2021, Artothèque, Lg)
