“Que ce soit par les airs ou par le sol, pour se nourrir ou se défendre, les arbres échangent sans cesse les uns avec les autres. De nouvelles études documentent leurs étonnantes capacités.
Vous appréciez le silence lors de vos promenades en forêt? Sachez qu’il masque en fait une intense activité! Car les arbres ressentent le monde extérieur, se défendent contre les agresseurs et échangent des messages entre eux par les sols ou par les airs, en particulier en cas de danger. L’univers de la communication végétale commence à peine à être défriché.
Le vent est un grand allié, car il peut transporter des signaux d’alarme d’une plante à l’autre, sous forme de substances volatiles comme l’éthylène. Le cas des acacias de la savane africaine est exemplaire. Dans les années 1980, en Afrique du Sud, des milliers d’antilopes koudou en captivité ont commencé à mourir mystérieusement. Le professeur Wouter Van Hoven de l’Université de Pretoria a démasqué les coupables: il s’agissait des acacias, qui, pour se défendre d’une agression trop importante, enrichissaient leurs feuilles en tanins, des substances amères et toxiques pour les herbivores, lorsqu’elles sont ingérées en trop grande quantité. Il s’est avéré que les acacias attaqués libéraient dans l’air de l’éthylène qui allait alerter les autres acacias de la menace…!
Lire la suite de l’article de Lia ROSSO sur LETEMPS.CH (8 mai 2017)
D’autres faits naturels…
- DESSEILLES et al. : Que faire quand on a un proche TDAH ?
- DESPRET : Le merle et la philosophe
- MARION R., L’ours, l’autre de l’homme (2018)
- SUBSISTANCE : Penser et agir depuis la ‘subsistance’, une perspective écoféministe
- CARNETS DE L’OEIL n°02 : Reconnaître la beauté dans un océan de banalité
- Histoire naturelle de la violence : pas taper !
- DIEL : Motivation et comportement (conférence, 1958)
- Dormir en deux fois dans la nuit : la tradition perdue du sommeil biphasique
- LORANT : Les yeux d’Ariane (nouvelle)
- La gentillesse, vertu de perdants ou signe de santé mentale ?
- ASSENHEIM : Le burn-out n’a rien à voir avec le psychologique, c’est une maladie du corps